Le billet du 13 octobre 2024  

                   MAINTENIR L’ESPÉRANCE !

     L'actualité du monde et celle de l'Église se croisent bien souvent, l'une est un incessant « Appel » pour l'autre, l'autre a vocation de « faire signe ». Et chacune de ces actualités est, au moins un peu, la nôtre. Sinon pourquoi le Christ serait-il devenu l'un de nous ? Nous sommes témoins d'une actualité mondiale guerrière, où des peuples se souhaitent mutuellement de disparaître et se le font savoir par assassinats et envoi de missiles. Nous sommes citoyens d'un pays fractionné, divisé, et sans idéal véritablement partagé. Difficile d'opter pour l'optimisme !
     Et pourtant nous sommes frères dans une Église
qui, modestement et malgré ses fautes, donne des signes d'Espérance par l'action souvent prophétique de notre Pasteur François. Exemple: la deuxième session du synode qui cherche à articuler dans l'Église « communion, participation et mission ». Volonté de valoriser les différences et de rendre possible et audible l'implication de tous. Pas facile d'accepter les différences et compliqué de les valoriser.
     Tellement facile de penser que « j'ai raison » et que « je détiens la vérité ». C'est pourtant un chemin de Vie et de Fraternité, chemin vers la Vérité qui est en Christ. Jean-Paul Vesco, évêque d’Alger, vient d'être fait cardinal, « c'est un encouragement à être ouvert à la vérité de l'autre » dit-il. En ce dimanche qui ouvre la semaine missionnaire mondiale je me dis que nous avons là deux signes d'un puissant Appel du
Seigneur.
       Écouter, comprendre, rejoindre la vérité profonde de l'autre, lui signifier en frères que Dieu l'aime, que le Seigneur l'appelle. La Fraternité est exigeante mais elle est l'unique chemin pour notre Humanité, elle est notre chemin d’Emmaüs pour notre monde.

                                       Jean-Marc Aphaule-Diacre-

 
   

 

 


 

Le billet du 6 octobre 2024  

   LE MARIAGE RELIGIEUX : FONDEMENT DE LA FAMILLE CHRETIENNE

     Les textes bibliques de la liturgie de ce dimanche viennent interpeller notre conscience collective sur le mariage religieux. À la genèse de la création, Dieu créa l’homme et la femme, et les a liés dans un destin commun de fécondité pour la pérennité de l’espèce humaine : « voici l’os de mes os et la chair de ma chair ». Arrivés à l’âge nubile, l’homme et la femme sont appelés à quitter père et mère afin de ‘’s’attacher’’ pour ne faire qu’un. Autrement dit, créer une nouvelle famille. Celle-ci ne se crée véritablement, selon la volonté du Créateur, avec efficience, que par la bénédiction de Dieu : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ».

En effet, sur quoi nos familles, aujourd’hui, se fondent-elles ?
Le mariage entre un homme et une femme reste-il toujours une valeur pour nos familles chrétiennes ?
Quels sont aujourd’hui nos repères ?
Quelle est la morale sociale chrétienne de nos familles ?
Quelles familles pour quelle société ?

Eloi FADONOUGBO

 
   

 


 

Le billet du 29 septembre 2024  

                        ESPÉRANCE !

       C’est le thème de la fête de notre paroisse, inspiré par notre Pape François pour l’année jubilaire 2025. Espérer c’est ce que nous faisons chaque jour. Cela peut commencer par l’espoir : que ça aille mieux, dans notre vie et dans le monde…
       L’espérance ne dépend pas de notre humeur : certains sont plutôt optimistes, par nature ou parce qu’ils cultivent ce trait de caractère, et pourquoi pas ! car être optimiste rend la vie plus facile.
     Cela peut aller plus loin encore, vers l’Espérance qui ne dépend pas de nous, mais de Dieu. Le Seigneur nous assure qu’il est à nos côtés et que sa lumière nous guide, même si nous avançons à tâtons, sans voir clairement vers où nous allons. La lumière que Dieu dépose dans nos coeurs, flamme fragile mais flamme qui vient de Lui, suffit ou devrait suffire pour avancer, traverser les épreuves, pour entrer dans la confiance jour après jour, pour entrevoir toujours de nouveaux horizons, de nouvelles solutions à chacun des obstacles qui se présentent sur notre route. En cela, l’Espérance est une vertu qui nous rapproche ou nous tient proche de Dieu, une « vertu théologale ». Cultivons-la !

          P. Michel GARAT

 
   

 


 

Le billet du 22 septembre 2024  

               ‘’ DIEU MARCHE AVEC SON PEUPLE ‘’

     « Dieu marche avec Son peuple », tel est le titre choisi par le Pape François pour son message à l’occasion de la prochaine Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié (JMMR), qui sera célébrée le dimanche 29 septembre 2024, et que nous célébrons ce dimanche 22 septembre compte tenu de la fête paroissiale qui intervient le dimanche prochain.
     Dans son message, le Saint-Père nous rappelle que nous tous, peuple de Dieu, sommes des migrants sur cette terre, en route vers la « vraie patrie », le Royaume des cieux. Les migrants sont une icône contemporaine de ce peuple en chemin, de l’Église en chemin
et, en même temps, c’est en eux et en tous nos frères et soeurs vulnérables que nous pouvons rencontrer le Seigneur qui marche avec nous.
      Voici un extrait de ce message :« Chers frères et soeurs, en cette Journée dédiée aux migrants et aux réfugiés, unissons-nous par la prière pour tous ceux qui ont dû quitter leur terre à la recherche de conditions de vie décentes. Sentons que nous cheminons avec eux, faisons ensemble “synode” et confions-les tous, ainsi que la prochaine Assemblée synodale, à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, signe d’espérance sûre et de consolation sur le chemin du peuple fidèle de Dieu » (Rapport de synthèse, Poursuivre le chemin). »
      En ce début d’année pastorale, catéchétique, scolaire, eu-égard à la parole de Dieu de ce 25ème Dimanche Ordinaire B, engageons-nous donc pour la nouvelle course inventée par le Christ : que gagne celui qui se fait le dernier de tous et le serviteur de tous.

                       Abbé Valentin LUZOLO

 
   

 


 

Le billet du 15 septembre 2024  

                             POUR TOI, QUI SUIS-JE ?
    De différentes manières cette question nous est posée aujourd’hui. Ma réponse peut être enthousiaste comme celle de Pierre dans l’évangile de ce dimanche : « Tu es le Christ. » Mais ne sommes- nous pas tentés, comme Pierre, d’imposer à Jésus nos propres projets, nos idées, notre conception de la société, notre manière de croire et de célébrer, jusqu’à nos propres pulsions ?
     Nous aurons toujours besoin, comme pour Pierre, que Jésus vienne nous remettre à notre place, Lui qui
nous invite, comme il l’a fait, à méditer le prophète Isaïe :
« Chaque matin le Seigneur mon Dieu éveille.
Il éveille mon oreille pour qu’en disciple j’écoute… »
Il n’y a pas besoin d’appareil auditif pour cela : le quotidien de la vie est déjà parole.

   J’écoute, un chemin tout simple pour dire qui est Jésus pour moi. « Ecoute »…, le reste suivra.

                                         Abbé Jean

 
   

 


 

Le billet du 8 septembre 2024  

                             EFFATA, BONNE RENTRÉE !
      Après un temps de repos bien mérité pour refaire nos forces et nos esprits, c’est le temps des reprises : reprise du travail professionnel, reprise du cursus scolaire et universitaire, reprise de pastorale, reprise du catéchisme, pour une nouvelle année. Dieu qui nous a faits, à qui nous appartenons et qui « a bien fait toutes choses » nous félicite et nous encourage à reprendre avec force et détermination : « Soyez forts, ne craignez pas » nous dit-il par le prophète Isaïe dans la première lecture de ce dimanche.
      Et son Fils Jésus, notre Maître et Seigneur, se tient à notre disposition pour ouvrir nos oreilles afin d’avoir une bonne qualité de l’écoute, délier nos langues afin d’articuler la parole pour édifier, et guérir en nous toute cécité et toute infirmité afin de voir clair en nous et autour de nous.
    Pour que cela advienne, laissons le soupir de son Esprit nous atteindre, nous libérer et agir en nous à travers cette ordonnance : « Effata ! C’est-à-dire ouvre-toi ! » Bonne rentrée et bonne année à tous et à toutes, avec l’intercession et la protection de la Vierge Marie dont nous fêtons, aujourd’hui 8 septembre, la nativité.

 

                            Eloi FADONOUGBO

 
   

 


 

Le billet du 1er septembre 2024  

                             COMMENT RÉUSSIR LA RENTRÉE …

     En pensant à la préparation de ce « petit billet »,j’ai été frappé par la concordance de la Parole de Dieu de ce dimanche dans la lettre de Jacques, avec le moment de cette rentrée septembrière, ainsi qu’avec l’actualité sportive paralympique.
      « Accueillez avec douceur la Parole semée en vous » : ce pourrait être notre 1ère résolution de rentrée. « Mettez-la en pratique » : ce serait d’évidence la seconde résolution. En pratique, oui mais comment ? « Un comportement religieux pur et sans souillure , c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse. » : super ! 3ème résolution. Il suffit d’ouvrir les yeux et le coeur. Les orphelins et les veuves, de leurs chers disparus, mais aussi de leur santé, de leur bonheur, de leur travail, de leur pays, de leurs relations, de leur amour perdu, aucun ne manque autour de nous, et il y a 1000 façons de les visiter en toute fraternité.
        Les jeux paralympiques nous invitent à regarder toute personne handicapées, comme une personne et non comme un handicap. Chrétien, ces jeux nous invitent à visiter, à considérer chacune et chacun sans l’enfermer dans ses blessures, sa maladie, son handicap visible ou non. Avec la lettre de Jacques, ils nous invitent à oeuvrer pour que notre société, notre Église, nos communautés soient inclusives. C’est de l’ordre de la conversion personnelle, ecclésiale, sociale.
        La petite Bernadette disait de Marie : « elle m’a regardée comme une personne qui parle à une autre personne». Que le regard de Marie rende nos regards fraternels. Qu’il nous aide à visiter avec un absolu respect, et une grande vérité, c’est la condition de toute rencontre.

Jean-Marc APHAULE-diacre-

 
   

 


 

Le billet du 25 août 2024  

                             PORTER LA FLAMME !

     Ces jours-ci la flamme sera à nouveau portée en l’honneur des jeux paralympiques qui vont commencer. Porter c’est relativement facile. Garder la flamme c’est autre chose. Surtout quand un « pépin » arrive dans la vie. Il faut croire fortement à la vie pour regagner la santé, des mouvements, une joie de vivre différemment. Cela est possible grâce à l’envie de se battre, et grâce à l’entourage, familial ou professionnel. Il faut une grande flamme en soi pour transformer le handicap en performance sportive…Flamme portée, flamme entretenue, et flamme qui brillera aux yeux de tous, bien-portants ou non. Flamme qui réchauffera tous ceux qui seront témoins des exploits de nos athlètes, chacun dans sa discipline.
     Autre flamme… La flamme olympique nous renvoie, nous les croyants, à la lumière reçue au départ de notre vie chrétienne, au jour de notre baptême. Elle n’est jamais facile à garder, elle doit affronter des obstacles, que l’encouragement du Christ et de l’entourage nous aide à dépasser. Alors à la suite de Pierre nous pouvons dire : « A qui irions-nous Seigneur, tu as les Paroles de la Vie éternelle. »

                                                          P. Michel GARAT

 
   

 


 

Le billet du 18 août 2024  

       « CELUI QUI MANGE MA CHAIR
       ET BOIT MON SANG… »

     Des centaines, des milliers de fois nous avons entendu ces derniers jours l’hymne national, tous les spectateurs des J.O. faisant corps avec les athlètes, dans une réciprocité d’engagement.
      En d’autres lieux, bien différents, en nos chapelles ou églises, des centaines et des milliers de fois nous avons entendu, nous avons adhéré à ces paroles de Jésus : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. »
     Comme ces foules faisant corps avec leurs athlètes, en chaque Eucharistie nous faisons corps avec Celui qui se donne à nous. Nous faisons corps ensemble avec Lui, avec la communauté présente, avec toute l’Eglise, avec l’humanité entière.
     Elle est déjà là la vie éternelle, dans ce faire corps ensemble avec Celui qui se donne à nous. Une simple hostie, humble choix de Dieu qui se donne, c’est notre médaille d’or qui chaque fois qu’elle nous est donnée a un goût d’éternité. Elle nous est précieuse bien plus que tout l’or du monde.

                                                       Abbé Jean

 
   

 


 

Le billet du 11 août 2024  

        LES JEUX OLYMPIQUES DE PARIS ET                 L’ÉTERNITÉ DES OLYMPIQUES EN DIEU !

      En ce dimanche, la première partie des Jeux Olympiques de Paris ferme solennellement les rideaux pour les rouvrir,de nouveau, en 2028 à Los Angeles aux Etats-Unis. Du 26 Juillet au 11 Août, ces Jeux Olympiques ont été un lieu d’épiphanie de l’homme créé à l’image et à la ressemble de Dieu, un lieu de fraternité, un lieu de convivialité, un lieu de communion physique, spirituelle et ludique. Les corps se sont déployés dans des performances et des esprits s’en sont réjouis. Dieu, qui donne la vie, l’être et le mouvement, en est glorifié.
     En effet, en ce dimanche, le Seigneur, par son ange au prophète Elie, nous conseille : « Lève-toi, et mange, car il long, le chemin qui te reste ». Des Jeux Olympiques, le Seigneur nous exhorte à poursuivre le chemin dans les olympiques de Dieu. Et pour ce faire, nous avons besoin de nourriture pour fortifier non seulement notre corps, mais aussi et surtout notre âme et notre esprit. Les Jeux olympiques nourrissent notre corps et notre esprit ; pour les olympiques de Dieu, nous avons aussi besoin, au quotidien, de nourritures spirituelles. Et pour les trouver, écoutons Jésus dans l’Evangile de ce dimanche : « Moi, je suis le pain vivant, qui descend du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde ». Mangeons alors Jésus : du pain de sa Parole et du pain de sa Chair. Que lui-même nous accorde ce Pain, au quotidien, pour notre chemin dans le monde !

                                                        Eloi FADONOUGBO

 
   

 


 

Le billet du 4 août 2024  

                              LA FAIM PROFONDE DE

                               TOUT ÊTRE HUMAIN.

     « Plus vite, plus haut, plus fort- ensemble » Nous connaissons cette devise des Jeux Olympiques. Ces jours- ci, en France, nous serons témoins de sa mise en oeuvre.
        Les jeux, le sport, apportent beaucoup de joie et de fierté, pourtant ils ne pourront cacher les attentes profondes de tout être humain : « Un toit, un travail, du pain. », mais aussi la dignité et la possibilité de donner sens à sa vie.
       Jésus, dans l’évangile de ce dimanche vient mettre en évidence cette faim souvent cachée au plus profond de l’être humain, cette faim qu’il n’a jamais cessé de satisfaire : « Donner sa vie ».
       « Plus vite, plus haut, plus fort… » en donnant sa vie, en se donnant à fond pour que la vie et une vie digne soit possible pour tous, n’est-ce-pas le plus magnifique des sports ? Sans oublier qu’à la devise a été rajouté : « Ensemble » ! « L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer », ensemble… Avec Jésus comme entraineur, tout est possible, lui qui nous conduit toujours plus loin vers ces hauteurs infinies de l’amour du Père.

                                                                       Abbé Jean

 
   

 

 


 

Le billet du 28juillet 2024  

                 LE SPORT MON ÉQUILIBRE !

     « Qu'est-ce le sport t'apporte dans ta vie ? » Le sport est pour moi une occasion de prendre de la hauteur sur mon quotidien et de libérer les tensions qui peuvent s'accumuler au fil des jours. Aujourd'hui j'aime à répéter cette maxime très connu :" un corps sain dans un esprit sain !" Si je néglige mon corps mon esprit va en être impacté ! l'inverse est valable! Le sport dans mon rapport à Dieu est capital! Comment puis-je offrir de la douceur, de la patience, de l'humilité si je ne la vis pas moi-même dans mon rapport à mon corps. Comme Jésus gravit la montagne avec ses disciples j'ai besoin de gravir ce dépassement de soi dans le sport pour retrouver mon unité intérieure et une clarté joyeuse ! il m'est arrivé de solutionner des problématiques à l'issue d'un footing. Peut-être que ce laps de temps nous aide aussi à lâcher prise et à mieux nous abandonner ? Le sport est aussi une prière que j'adresse à Dieu dans l'effort intense que je dois fournir. Je pratiquais le VTT et la natation depuis plusieurs années et tout récemment je me suis mis au triathlon ! la pratique de ces 3 sports: natation/vélo de route/course à pieds se réalise en compétition avec des transitions mais sans répit, avec différentes distances ! Ma dernière compétition aux Sables d'Olonne a été l'occasion de vivre un dépassement de soi mais aussi un élan de soutien mutuel ! Lorsque nous étions en vélo et que la pluie était présente pendant les 2/3 du parcours (sur 90kms), combien de fois ai-je pu recevoir un encouragement à travers une parole bienveillante ou un sourire ? 
     Notre vie de chrétien n'est pas facile surtout lorsque nous essayons de vivre l'exigence de l'Amour selon le Christ ! Mais quelle joie lorsque nous dépassons une épreuve ou un défi avec persévérance dans la droiture et le respect mutuel ! Enfin je dirai que le sport me donne un avant-gout du Royaume ! Dans le sport comme dans notre église, il n'y a pas de statut social ni de privilège, pauvre ou riche… nous sommes tous égaux et nous cherchons la victoire… sur nous-même! C'est la plus belle et celle qui mène à Dieu !

                  Bon dimanche ! bien fraternellement.

                                    Fr .Antoine (Moine de Maylis)

 
   

 

 


 

Le billet du 21 juillet 2024  

         « CITIUS, ALTIUS, FORTIUS, PLUS VITE, PLUS HAUT, PLUS FORT ! ENSEMBLE »

     Pierre de COUBERTIN s’inspirant du Père DIDON pour dire courez plus vite, sautez plus haut, frappez plus fort comme devise des jeux olympiques. Ces deux hommes amoureux de sport sont à l’origine des jeux olympique modernes : « Je voulais, enfin, apprendre à la jeunesse qui m'est confiée à entrer dans ce mouvement d'union internationale, qui semble un premier pas vers la fraternité des peuples et vers cette unité morale que Jésus, le premier, a formulée comme le grand but du royaume spirituel dont il est le chef, l'initiateur et le soutien indéfectible » disait le père DIDON. Le sport pour être performant nécessite de l’écologie, une bonne hygiène de vie, de la perspicacité, de la discipline, d’accepter les règles du jeu, de l’humilité, du respect, de la régularité. Le sport est une épreuve contre soi avant tout. Le jour d’une épreuve ressemble à notre vie, c’est la même ligne de départ mais nous n’irons pas tous à la même vitesse, nous ne sauterons pas tous à la même hauteur, nous n’aurons pas tous la même force physique mais nous allons tous dans la même direction et il n’y aura qu’un seul vainqueur en apparence pour l’humain que nous sommes avec cette question : « qu’avons-nous réellement gagné » et « quels ont été nos échecs » ? « Jésus ne nous épargne pas les échecs, mais sans jamais nous abandonner, il nous aide à les affronter » nous dit le Pape François.

                                                        Bernard BEYT

 
   

 


 

Le billet du 14 juillet 2024  

         LA JOIE AU COEUR DES FÊTES DE
                 BAYONNE  ET DES JO !

    Entre le passage de la flamme olympique et les Jeux Olympiques proprement dits, s’intercalent les fêtes de Bayonne. Ces moments de joie nous redonnent force surtout en ces moments où la situation politique de notre pays inquiète plus d’un. Les deux événements – Fêtes de Bayonne et JO- ont en commun des grands rassemblements, les rencontres des peuples, échange des cultures et la joie débordante.
     Parlant des JO, le pape François invitait le peuple français à se mobiliser largement pour que cet évènement soit l’occasion de
rencontres, profondes et fructueuses, entre personnes venues de tous horizons, appartenant à des peuples, des cultures et des religions différentes. En nous ouvrant à l’accueil des autres, le pape exhorte à ouvrir surtout nos coeurs. « Par la gratuité et la générosité de votre accueil et de votre dévouement, dit-il, vous témoignerez avec force du Christ qui habite en vous et qui vous communique sa joie. »
     A travers son programme ‘’ Holy Games ‘’, l’Église veut aussi "redonner ses valeurs profondes au sport" et défendre "un sport des origines, qui était un sport juste, un sport vrai, un sport bon pour le corps individuel, le corps de l’individu est bon pour le corps social", écrit Isabelle de Chatellus. " Ceci revient à dire que le sport est un jeu, mais un jeu qui se veut au service de la personne, de sa dignité, au service du bien commun avant d’être une compétition où on écrase l’adversaire."
   C’est parti ! Du rouge et blanc, passons nos maillots tricolores (Bleu, blanc, rouge) pour soutenir nos athlètes et promouvoir l’amour fraternel et susciter la joie autour de nous ! Vive le roi Léon ! Vive les JO !

                   Abbé Valentin LUZOLO

 
   

 

 


 

Le billet du 7 juillet 2024  

         ‘’ HOLY GAMES ‘’ : L’EGLISE AU COEUR DU SPORT.


          Nous sommes à trois semaines de Jeux Olympiques qui se tiendront cet été 2024 à Paris. L’Église ne reste pas absente à ce grand rendez-vous. C’est depuis le lundi 17 avril 2023 que la Conférence des Évêques de France a lancé le programme « Holy Games », dédié à l’accompagnement et à la mobilisation de ces événements sportifs. Est alors en vue, un rassemblement de 2000 jeunes (18-35 ans) venus de toute la France afin de converger vers Paris pour vivre des temps missionnaires, festifs et solidaires, au service du bien commun. En mars 2023, le Pape François appelait les catholiques de France en ces termes : « Quelle joie d’accueillir le monde entier et quelle responsabilité ! » Le projet Holy Games s’inscrit dans la longue tradition de compagnonnage unissant l’Église, le monde du sport et l’univers olympique en particulier, en présence de nombreux représentants des institutions catholiques et sportives françaises.
     Avec 20 millions de visiteurs attendus, 15 000 athlètes et 45 000 volontaires sollicités, l’enjeu d’hospitalité est considérable. Le sport, et les JO en particulier, sont une occasion de « rencontre, de formation, de mission et de sanctification », rappelait le
pape François en 2018.
     L’apport de l’Église à ces événements, s’articulera ainsi autour de deux axes majeurs à savoir : - Célébrer avec enthousiasme, à travers le sport, l’éminente dignité de la personne humaine et l’appel à la fraternité entre les peuples. -Favoriser l’accès des plus vulnérables à ces JO, en particulier des personnes en situation de grande précarité, pour ne laisser personne au bord du chemin, afin d’honorer la devise olympique : « Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble ».
     Et moi, quelle serait ma contribution ? Ne ratons pas le pari. Voilà une belle opportunité pour accueillir et nous ouvrir aux autres dans la joie de partager ensemble des moments joyeux et émouvants.

                                                   Abbé Valentin LUZOLO

 
   

 

 Les comptes 2023 de notre

 

DEPENSES

Eau, gaz, électricité, fonct. divers......................... 27 054

Frais de culte...........................................................1 136

Fournitures de bureau, imprimés et livrets............11 081

Cierges de dévotion.................................................1 863

Charges locatives, frais entretien...........................17 514

Assurances...............................................................3 063

Frais de formation............................................................0

Abonnements .............................................................288

Déplacements, Réception........................................4 729

Téléphone, timbres, frais bancaires..........................3 334

Taxes........................................................................11 245

Contribution à la vie du diocèse...............................22 838

Frais de personnel....................................................17 913

Fonds communs de solidarité...........................................0

Divers...............................................................................14


Total des dépenses..............................................122 072

 

Dotations aux amortissements...................................3 481

 

Résultat...................................................................18 659

 

Total général.........................................................144 211

 

 

      paroisse St Vincent de Paul

 

RECETTES

Prest / Ventes diverses(cierges,bulletins livrets) ........................ 6 729

Recettes kermesse..................................................14 256

Quêtes paroissiales..................................................34 196

Participation baptêmes, Mariages, obsèques, Dons.......... 53 801

Participation frais salles paroissiales.......................29 103.

Produits financiers, dons...........................................5 820

Chantiers Paroisse...........................................................0

Transfert de charges.....................................................306

Ressources non utilisées................................................ 0

Fonds commun de solidarité...........................................0

 

 


Total des recettes................................................144 211

 

Total général..........................................................144 211

 


 Quêtes faites pendant les messes au profit de divers organismes et oeuvres et dont le montant a été reversé aux bénéficiaires......................................................   7 501

 

Denier de l'Eglise......................................................36 853

                             

Ofrandes de messes.................................................23 418

 

 
   

 


 

Le billet du 23 juin 2024  

                DE LA PEUR À LA CONFIANCE !

    L’une des caractéristiques majeures du pays basque, est la présence de la mer avec plusieurs plages essentiellement visitées pendant cette période estivale. Nombreux se hâtent pour aller y prendre bain, comme pour s’étaler sur du sable afin de bronzer, dans la douceur de la mer. Mais lorsque surgit la marée haute, les vagues sèment la panique, la peur, l’effroi si bien que tous s’éloignent.
    Telle est l’expérience des apôtres sur le lac. Leur seul secours est le Christ. Son intervention remet la quiétude, la paix et la confiance.
     Ainsi, notre monde est mouvant comme la mer : nous connaissons les tempêtes qui nous submergent... les familles brisées, les pertes d’emploi, des catastrophes naturelles plus fréquentes, des violences religieuses et raciales à répétition, des migrants à n’en plus finir qui cherchent une terre hospitalière et meilleure, l’Église au coeur de menaces multiformes, les pauvretés qui se multiplient. Il faut que le Christ calme la tempête, celle qui s'était levée sur le lac, comme toutes celles qui se lèvent aujourd’hui encore sur le monde, dans notre Église, dans nos familles et dans nos esprits. Nous ayant apaisés, il nous porte et nous fait passer sur l’autre rive : celle de nos frères et soeurs pour être au milieu d’eux des ‘’ témoins de la foi au Christ ‘’. C’est lui qui brave toute tempête et nous embarque pour nous sortir de nos enfermements, au risque de tempêtes plus graves.  
     Soyons confiants en celui qui apporte calme et sérénité.

                     Abbé Valentin LUZOLO

 
   

 

 


 

Le billet du 16 juin 2024  

                DIEU SEUL ACCORDE LA VRAIE CROISSANCE

     En ce dimanche, par deux paraboles prises de la réalité agricole, le Christ vient nous rappeler qu’il y a un Créateur qui donne vie et croissance à tous nos efforts. Nous avons reçu la faculté et la force de semer, mais la germination ne relève pas de notre ressort. Ce n’est pas nous qui avons créé le jour et la nuit, ni la pluie et le soleil. Ce que Dieu nous demande, c’est de faire ce qui relève de notre responsabilité, et c’est à lui de mener toute chose à son achèvement. On ne voit pas ce qui se passe, mais la vie se développe vraiment. 
       «L'essentiel est invisible à nos yeux», disait le renard au Petit Prince de Saint Exupéry. En effet, que semons-nous de bon aujourd’hui, en matière de paroles, d’actions, de valeurs, de société ? Quelle promesse de croissance de notre semence, et pour quel royaume, en d’autres termes, pour quelle société ? Dieu y a-t-il une part ou est-il évacué de tout ? Est-il considéré comme celui qui est le Moteur des moteurs, qui donne vie et croissance, ou c’est l’homme qui se voit plutôt avoir la puissance et le pouvoir de tout disposé selon sa volonté ?


                                             Eloi FADONOUGBO

 
   

 


 

Le billet du 9 juin 2024  

                PLUS VITE, PLUS HAUT, PLUS FORT !
      C’est la devise inventée par l’abbé Didon en 1891 pour une compétition sportive. Elle sera adoptée par le baron Pierre de Coubertin qui lance les premiers Jeux Olympiques de l’histoire moderne en 1894. Durant ce mois de mai, l’abbé Haristoy en collaboration avec le directeur de Largenté a proposé les Handi JO pour des jeunes dont le handicap est soit physique (Asso Handi Sport) soit mental (Asso Olagarroa). Cela tombait bien : Largenté avait choisi comme thème d’année « Nos différences en dialogue ». La journée a permis aux différences en matière de santé et de tonus de s’exprimer par une journée dédiée au sport. Belles compétitions dont l’ambition était plus simple mais plus nécessaire que la devise inventée par l’abbé Didon : Intégrer, mettre en lien, valoriser les personnes par le sport. Grande foule ce jour-là, avec des bien portants, parfois surpris des capacités des handicapés. La journée s’est conclue par un temps spirituel à l’écoute du « Bon samaritain », laissé pour mort mais rendu à la vie par le Bon Samaritain, figure du Christ lui-même, avec la prière du Notre Père et de beaux chants. Quelle suite à ce billet ? Cet été on proposera une réflexion spirituelle sur le grand rendez-vous sportif des JO, initié pour nous par le passage de la flamme olympique et par les HANDI J0 ! JO ! Comme… Allez, on y va !

                                                           P. Michel GARAT

 
   

 


 

Le billet du 2  juin 2024  

                PAIN VIVANT, SERVICE DU FRÈRE.

     Nous lisons cette parole de Jésus dans l’Evangile de ce dimanche : « Un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le… » Petite phrase qui nous ouvre un chemin. Qui est-il cet homme ? Sans doute un serviteur. Quelle est cette eau qu’il porte ? Un bon rafraichissement pour un étranger de passage ? Ne serait-elle pas l’eau de notre baptême ? Où nous conduit donc ce serviteur ? A la table de l’Alliance Nouvelle, définitive, éternelle…
     Ainsi donc, nous sommes invités à suivre ceux qui servent, et encore plus précisément ceux qui sont à servir dans notre monde, société, ville, quartier : ils ne manquent pas ! Le service est un témoignage, nous y rencontrons notre prochain. Là, le Christ nous attend, toujours prêt à se donner comme l’eau de la cruche du serviteur est faite pour rafraichir le voyageur. Suivons le Serviteur. Il nous guide à la table de l’Eucharistie où le Seigneur s’offre à nous, infiniment, totalement ! Peut-il y avoir Eucharistie sans serviteur ? Peut-il y avoir communion sans service du Frère en humanité ? Suivons le Serviteur, il nous ouvre un chemin où l’on découvre que le Service est « Contemplation », « Adoration » du Ressuscité.

                                    Jean-Marc Aphaule-diacre-

 
   

 


 

Le billet du 26 mai 2024  

                FÊTE DE LA SAINTE TRINITÉ


Qui, mieux que les poètes, peut nous dire le sens de cette fête ?


« Toi, Père, ton nom est amour. Tu crées sans cesse, gratuitement.
M’habiller de toi, me signer le front, c’est me vêtir d’amour.
Toi, Jésus- Christ, ton nom est Fils.
Tout sur cette terre fut pour toi occasion de dire l’amour de ton Père.
Tes paroles et tes gestes, ta mort et ta résurrection
Ont affirmé à tous le don et le salut, hier et aujourd’hui.
M’habiller de toi, t’inscrire en mon coeur, c’est me vêtir d’amour.
Toi, Esprit Saint, ton nom est multiple : souffle, vent, feu, lumière.
Tu envahis femmes et hommes qui se veulent disponibles.
M’habiller de toi, me couvrir les épaules, c’est me vêtir d’amour.
Me vêtir de vous, Père, Fils et Esprit, c’est me couvrir de Dieu. »       (L.M. Renier)

      Me vêtir de vous, de cet amour infini qui a enveloppé Marie à qui nous pensons en ce mois qui lui est consacré et, avec elle, en pensant à toutes les mamans de la terre et du ciel que nous célébrons ce dimanche.

                                                                 Abbé Jean

 
   

 


 

Le billet du 19 mai 2024  

                MARCHER AU SOUFFLE DE L’ESPRIT !

       Au terme de cinquante jours après Pâques, nous accueillons avec joie l’Esprit-Saint promis par Jésus à ses disciples. Cette fête de la Pentecôte clôt le temps pascal. Cet événement ne peut être compris qu’en lien avec Pâques et l’Ascension ; car, en effet, Jésus est mort pour le salut du monde (le Vendredi Saint), ressuscité (le jour de Pâques) et parti rejoindre le Père (à l’Ascension).
     Ainsi le Père envoie-t-il aux hommes l’Esprit de son Fils. Cet Esprit a parlé à travers la première communauté des disciples, lui apprenant à rendre témoignage non seulement avec les lèvres, mais avec la vie. Le témoignage le plus éloquent que tout disciple puisse porter est d'aimer les autres comme Jésus l'a fait. Quand nous nous aimons, nous marchons dans l'Esprit, qui produit en nous ses fruits : la joie, la paix, la patience, la bonté, la foi, la douceur et la maîtrise de soi.
     L’Esprit-Saint nous est donné pour nous éclairer, nous orienter vers le bien ; nous conduire à l'unité. Mais quelle place lui faisons-nous dans notre vie ? Et pour marcher au souffle de l’Esprit, il est nécessaire de rechercher le changement et même, de se laisser changer. Alors, posons-nous la question de savoir :   Qu'est-ce qui doit être changé dans ma vie, dans ta vie, dans notre vie, dans notre monde ?
     Accueillons avec joie le don de l’Esprit qui nous permet, comme aux apôtres, de répondre à l’appel du Christ d’être ses témoins « jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8). Nous unissant à tous les confirmands de ce jour, ne restons pas hors de la vie et du monde, mais, au contraire, renouvelés par l’Esprit du Ressuscité, allons proclamer clairement et librement la Bonne Nouvelle du salut là où l’Esprit nous conduit. Alors Il renouvellera notre vie et la face de notre terre.

                                           Abbé Valentin LUZOLO

 
   

 


 

Le billet du 12 mai 2024  

            RÉVEILLE EN TOI LES DONS DE L’ESPRIT !
     
            Depuis vendredi dernier, au lendemain de la Solennité de l’Ascension du Seigneur, l’Église nous propose de nous mettre en neuvaine de prière pour la Pentecôte, célébrée le dimanche prochain. Pentecôte, fête de l’Esprit Saint, la troisième Personne en Dieu ; Pentecôte, jour de naissance de l’Église du Christ, une Église missionnaire. Et c’est justement pour cette mission dans le monde que le Christ, en ce dimanche, lève les yeux au ciel, et prie son Père en notre faveur. Oh, quel Dieu qui prie !
          En effet, dans sa prière, Il demande au Père pour nous : l’unité, la joie, la protection, la sanctification dans la vérité et le témoignage dans le. monde. Correspondons-nous véritablement à sa prière ? Pour ce faire, nous devons réveiller en nous les dons de l’Esprit Saint reçus au baptême et à la confirmation : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte de Dieu. Chacun a reçu au moins un ou plusieurs dons pour sa vocation et sa mission dans l’Église et dans le monde. Saisissons, en conséquence, l’occasion de la Pentecôte pour invoquer, au quotidien, l’Esprit aux sept dons, de nous emporter dans son élan et de répandre son effusion sur notre monde d’aujourd’hui.

                                            Eloi FADONOUGBO

 
   

 


 

Le billet du 5 mai 2024  

POURQUOI LA JOURNÉE DES CHRÉTIENS D'ORIENT 
LE 6ème DIMANCHE DE PÂQUES ?

      Dimanche après dimanche, lors des célébrations du temps pascal, les Chrétiens d’Orient et d’Occident entendent les Actes des Apôtres et sont ainsi témoins de cette première évangélisation. Ces lectures nous rappellent l’origine des Églises orientales et l’histoire des premiers chrétiens d’Orient, ceux-là même qui nous ont évangélisés. Aujourd’hui ils résistent sur leurs terres pour transmettre cette même foi à leurs enfants.

        Seigneur, en cette journée des chrétiens d’Orient, tourne ton visage vers la jeunesse d’Orient et d’Occident. Que les jeunes grandissent en artisans de paix et en germes d’espérance pour leurs pays et pour le monde. Donne à la jeunesse des Églises d’Orient et d’Occident de t’invoquer d’une seule voix comme leur Père, et suscite en elle la soif de communion fraternelle. En ce jour béni du 5 mai, nous nous rassemblons dans l’unité de nos cœurs, de part et d’autre de la Méditerranée. C’est un temps de partage et de communion, où nos pensées et nos prières se mêlent dans un amour fraternel. Nous te rendons grâce pour la proximité entre les chrétiens de France et les chrétiens d’Orient, unis dans la foi qui transcende les frontières. Dans ta sagesse infinie, tu as fait de la Méditerranée un village où ce qui les concerne nous concerne, où ce qui m’affecte, t’affecte. Que ce jour soit marqué par notre engagement à participer, à prier, et à aller à la rencontre de nos frères et sœurs de l’autre côté de cette mer qui nous unit. Accorde-nous, Seigneur, la force et la grâce d’être des instruments de paix et d’amour et de pardon, témoignant de ton message d’unité et de solidarité.Amen.

 

                          Jean-Marc Aphaule-diacre

 
   

 


 

Le billet du 28 avril 2024  

          

         Nous nous sommes tous réjouis des nombreux baptêmes célébrés dans toutes les Églises de France lors de la Veillée Pascale. En même temps une question nous était posée : « Que deviendront les nouveaux baptisés ? »  Leur
présence apporte fraîcheur et espérance à nos communautés les renouvelant dans leur dynamisme. Autour d’eux ils éveillent proches et amis créant en eux aussi cette envie de s’approcher de l’Église.
     En méditant l’évangile de ce dimanche nous prenons conscience que ces nouveaux baptisés sont porteurs de « fruit » qui nourrissent nos communautés chrétiennes et toute l’Église. Nous le savons la vigne, notre foi aussi, doit être travaillée à longueur d’année. Laissée à elle-même elle dépérit.
     Avec le Synode, qui est en sa nouvelle étape, nous prenons conscience que la vie d’une communauté chrétienne comme celle de l’Église, est de la responsabilité de tous. N’abandonnons pas ces jeunes pousses à leur sort : nouveaux baptisés, confirmands, comme celles et ceux qui s’approchent pour la première fois de l’Eucharistie. Il est de notre responsabilité de les soutenir. Où sont-ils ? Que deviennent- ils ? Peut- -être que je les croise dans mon quartier… Une parole d’amitié, un sourire, une invitation
   … C’est l’engrais dont nous avons tous besoin pour « demeurer » reliés à la « Vigne », Jésus, pour grandir en communion avec Lui, entre nous et ainsi porter davantage de « fruit ».

                                                       Abbé Jean

 
   

 


 

Le billet du 21 avril 2024  

          « APPELÉS À SEMER L’ESPÉRANCE 
              ET À CONSTRUIRE LA PAIX »

         Nous célébrons aujourd’hui le Quatrième Dimanche de Pâques, dit : ‘’ Dimanche du Bon Pasteur ‘’. Le message du Pape François en cette journée a pour thème : « Appelés à semer l’espérance et à construire la Paix ». « Nombreux sont les charismes – nous dit-il – et nous sommes appelés à nous écouter réciproquement et à marcher ensemble pour les découvrir et pour discerner en quoi l’Esprit nous appelle pour le bien de tous ». « Nous sommes tous appelés à donner corps et coeur à l’espérance de l’Evangile. »
           En cette année de la foi et de l’appel, écoutons ce que le saint Père nous recommande : « “Rise up ! – Levez-vous !”. Réveillons-nous du sommeil, sortons de l’indifférence, ouvrons les portes de la prison où nous nous sommes parfois enfermés, afin que chacun de nous puisse découvrir sa vocation dans l’Église et dans le monde et devenir pèlerin d’espérance et artisan de paix ! Attachons-nous à la vie et engageons-nous dans le soin affectueux de ceux qui nous entourent et de l’environnement dans lequel nous vivons. »
          Puisse le Ressuscité, Bon Pasteur, nous aider à être de vrais annonciateurs de la joie de sa Bonne Nouvelle et des artisans de fraternité et de paix dans notre monde.

                                          Abbé Valentin LUZOLO

 
   

 


 

Le billet du 14 avril 2024  

                            SOIS TÉMOIN DU RESSUSCITÉ !
      En ce troisième dimanche de Pâques, le Christ Ressuscité confie une mission à ceux qui l’ont réellement et effectivement rencontré. 
    Après sa mort, Jésus s'est rendu présent de façon absolument réelle mais  absolument mystérieuse. Ceci a été vrai pour les apôtres autrefois et ceci est vrai pour nous aujourd'hui : présence réelle mais présence mystérieuse.
      En effet, dans le récit d’apparition de ce dimanche, Il s’est rendu présent quand les disciples faisaient entre eux le partage des expériences de leur rencontre avec lui. C’est comme si quand on se réunit pour parler du Christ Ressuscité, lui-même se rend présent et donne immédiatement la paix aux coeurs. Une présence agissante : « Il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Ecritures ». Mais si nous le rencontrons dans le partage de sa Parole et de ses sacrements, en lui permettant d’ouvrir notre intelligence à la compréhension des Ecritures sur ce qui le concerne et ses bienfaits sur notre vie et sur le monde, Il nous envoie en mission nous demandant d’être témoins de sa présence, de sa lumière et de sa vérité au coeur du monde. Où et en quoi le Seigneur te demande-t-il d’être son témoin aujourd’hui ?

                 Eloi FADONOUGBO

 
   

 


 

Le billet du 14 avril 2024  

                             MISÉRICORDE !


                  C’est le dimanche de la « miséricorde » voulu par St Jean Paul II, pour se souvenir que le Seigneur ne se lasse pas de pardonner, « même si nous, nous sommes fatigués de demander pardon », ajoute le pape François. Pourtant c’est le moyen de progresser, en cherchant les causes de ce qui blesse et qui ne va pas dans nos vies ou dans le monde. Miséricordieux comme le Père ! qui accueille le fils prodigue, et nous ! nous refuserions d’accueillir ceux qui galèrent ou qui sont en échec ! Miséricordieux comme le Fils, qui prend soin des brebis , prenant les plus faibles sur ses épaules ! et nous ! nous refuserions de tendre la main à ceux qui n’en peuvent plus ! tel enfant, jeune, ou adulte qui souffre de ne pas être aimé, regardé, considéré, respecté… Laurent Gay ce mardi à Sainte Croix a parlé aux collégiens et lycéens de ce mal-amour auxquels les jeunes sont confrontés quand ils se contentent de « scroller » sur les réseaux dits sociaux, et quand les adultes ne sont pas là pour leur parler, réellement, familièrement, les aider à prendre quelque responsabilité, s’activer, s’engager bénévolement…
                C’est cela aussi la miséricorde : aimer et aider à grandir, parfois en s’opposant, mais toujours avec bienveillance. 


                          Heureux les miséricordieux …

                                                                         P. Michel GARAT

 
   

 

 


 

Le billet du 31 mars2024  

                   QUI NOUS ROULERA LA PIERRE ?

              « Il est parfois bien difficile de sortir du tombeau où nous nous réfugions, par peur de la réalité, entraînés par les ténèbres. Le Christ, au jour de sa Résurrection — celle à laquelle nous nous préparons durant tout le trajet cahotant carême — a jailli de la tombe, sans témoin direct, mais dans un pas qu’Il nous invite à imiter.
                   Il faut emboîter le pas à ce geste divin car c’est la seule manière de nous extirper de nos grottes profondes, là où la
réalité file entre nos doigts et où l’imagination nous entraîne à ne plus regarder que les détails, souvent douloureux et pesants, en oubliant la vue d’ensemble de notre existence faite de hauts et de bas, de succès et d’échecs, de grâces et de péchés.
              Rouler la pierre, s’enfoncer dans le grand silence, se replier sur soi-même est évidemment tentant, afin d’échapper à encore plus de désillusion ou de souffrance. Cependant, la réalité nous aiguillonne et nous fait souvenir que rien ne se gagne sans combat. La résurrection n’est pas seulement pour les autres, et, pour atteindre celle qui ouvre la porte de l’éternité, encore faut-il faire effort pour mettre en oeuvre les petites résurrections qui permettent de sortir quelques orteils du tombeau où nous nous réfugions. Suivre le Christ en dehors du tombeau est souvent l’effort de toute une vie, avec bien des marches arrière, bien des échecs. Passer une première jambe en dehors du sépulcre doit s’opérer avec enthousiasme et abandon, avec une humilité véritable qui met à bas toutes nos prétentions personnelles. » (JF Thomas, SJ)
              Mais, « qui nous roulera la pierre » pour sortir de nos tombeaux du quotidien ?
               Alors, « le jeune homme vêtu de blanc » nous dit : « Ne soyez pas effrayés !... Il vous précède en Galilée. Là vous le verrez, comme il vous l’a dit »
                                                                 J.-M Aphaule, diacre

 
   

 


 

Le billet du 24 mars2024  

                   JÉSUS ENTRE À JÉRUSALEM.

      Il ne s’est pas mis sur son trente et un et sa monture n’était pas celle d’un conquérant. Jésus pose un signe en demandant d’aller chercher un « petit âne », de le « détacher ». Ainsi se manifeste à nous « Celui qui vient au nom du Seigneur ».
      Il choisit un petit âne, comme celui de nos campagnes : « Le Seigneur en a besoin. » Il en a besoin pour nous dire que « marcher à sa suite » c’est nous faire semblable à un « petit âne », docile comme lui, avec un regard plein de douceur, symbole de l’humilité et du service. C’est ainsi qu’il nous est possible de porter Jésus, d’en être son témoin.
      « Détachez-le ! » dit encore Jésus. Au début de cette grande semaine, Jésus, j’ose te demander : viens me « dé- tacher », viens enlever en moi toutes ces taches d’orgueil et de violence, de pouvoir et de tentation de domination. Que ce rameau béni que j’emporte avec moi soit le symbole de ma volonté de m’attacher à toi, de te suivre sur ce chemin de l’humilité et s’il le faut, de te porter comme le petit âne de  l’Evangile.

                                                         Abbé Jean

 
   

 


 

Le billet du 17 mars2024  

                   LA JOIE AU COEUR DE L’ÉPREUVE !
       

       Pâques approche ! Le ton a été donné dimanche dernier, ‘’dimanche de la joie ‘’. Cette joie déborde de la Croix où le Fils de l’Homme est élevé de terre pour sauver le genre humain. Il lui faut mourir, comme le grain de blé, pour que surgisse la vie.
        C’est pour nous aujourd’hui une invitation à servir le Christ, à le suivre, et, au final, à nous détacher de notre propre vie jusqu’à accepter de la perdre, par amour et pour donner du fruit en abondance. Ce chemin est certes hardi et exigeant, mais suppose de renoncer à nous-mêmes. Il nous conduit à Jérusalem avec Jésus, pour passer de la peur à l’espérance, de la mort à la vie et découvrir combien, à chaque fois que nous donnons de nous-mêmes, Dieu se fait proche de nous. Alors de quoi avons-nous peur ? de quoi voulons nous mourir pour ensuite vivre avec Christ ?
      Jeté en terre, le grain qui meurt promet des belles moissons. La foi en Jésus nous fait entrer dans la vie. A l’issu de ce Carême, quel fruit sommes-nous capables de produire ?

L’amour ? La paix ? la Joie ? La justice ? L’attention ? … à chacun de dire !

                                                    Abbé Valentin

 
   

 


 

Le billet du 10 mars 2024 

PAR QUEL CHEMIN POURRAIT-ON ACCÉDER
AU SALUT ?

        En ce quatrième dimanche de carême, nous sommes invités à faire comme Nicodème. Celui-ci fut un chercheur de vérité, vérité qui conduit l’homme au salut. C’est l’objet de sa visite nocturne chez Jésus. C’est cette quête de vérité qui a permis d’entendre du Christ que « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle ». Et à la suite, plus tard dans sa prière sacerdotale, le Christ déclarera que « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jn 17, 3).
        En effet, ce temps de carême nous appelle justement à prendre le chemin de la connaissance du vrai Dieu qui est le Dieu de Jésus-Christ. Celui-ci est la lumière venue dans le monde qui éclaire tout homme à la recherche de la vérité, de la vérité sur Dieu, sur lui-même et sur le monde. Tout homme qui entreprend ce chemin ne peut jamais perdre ses repères au coeur de ce monde en perte de valeurs.

Quels sont à nous nos repères, et quelles valeurs promouvons-nous dans le quotidien notre vie ?

                                                                  Eloi FADONOUGBO

 
   

 


 

Le billet du 3 mars 2024 

               TU NE CONVOITERAS PAS !

           C’est l’un des dix commandements lus ce jour. Qu’est ce que la convoitise ? C’est le contraire du désir. Le désir est ouverture, à soi, aux autres, à la beauté, à l’amour …Mais la convoitise est le contraire, l’inversion du désir, pouvant aller jusqu’à la perversion du désir, déjà présente dans le jardin d’Eden : Tout pour soi ! pourrait-on dire. Sans frein, sans limite, mais en empiétant sur le désir d’autrui, par mimétisme, par envie, par jalousie.
          Tu ne convoiteras ni la femme ni les biens de ton prochain. On ne peut pas dire que ce commandement soit respecté ! On devient pourtant plus sensibles aux droits des personnes, qui coûte que coûte doivent être protégées des tendances prédatrices, mais il reste à devenir plus sensibles à la dévoration des biens –terres, pétrole,  hyperconsommation… résultat de l’hyper libéralisme, dont tout le monde voit les effets dévastateurs, mais qui ne mobilise pas assez les décideurs et l’opinion publique contre les nuisances qui dérèglent tout, en puisant dans le nécessaire des générations qui viendront après nous.  Les dix commandements restent le socle pertinent pour notre temps.
          Le temps de carême nous ouvre au temps du désir, l’antidote de la convoitise.

                                                                         P. Michel GARAT.

 
   

 


 

Le billet du 25 février 2024 

              « CONVERTISSEZ-VOUS
              ET CROYEZ À  L’ÉVANGILE. »

      C’est l’histoire de deux hommes qui nous sont sans doute bien proches. Deux croyants qui nous ressemblent… Enfin, pour dire vrai, deux croyants à qui je voudrais tant ressembler.
      Deux hommes d’époques différentes qui vivent dans un environnement où il n’est pas très simple de croire, pas plus qu’aujourd’hui. Deux hommes de proximité avec Dieu, et qui pourtant ne comprennent pas tout de Lui. Pourquoi les a-t-il appelés ? Que leur veut-il ? Que leur demande-t-il ? Non, vraiment, ils ne comprennent pas, pourtant jamais ils ne doutent. Au fond de chacun d’eux, il y a une conviction : Dieu est bon, il est un père aimant et fidèle. Jamais il ne leur voudra de mal, toujours il les appelle à la foi, à la confiance. Alors, à chaque appel, Abraham répond, « me voici ! ». Alors, Pierre, qui ne sait que dire « tant sa frayeur est grande », dit à Jésus, « maître il est bon que nous soyons ici ! » Abraham, Pierre, ils sont nos pères dans la foi. Ils nous invitent à mettre au cœur de notre cœur, l’amour et la lumière de Dieu qui nous aime et nous accompagne bien au-delà de ce que notre intelligence peut comprendre. Nous voici Seigneur ! Il est bon que nous soyons ici !                                      

Jean-Marc APHAULE-diacre

 
   

 


 

Le billet du 18 février 2024

                         CONVERTISSEZ VOUS

                         ET CROYEZ à L'EVANGILE             

                   En ce début de Carême 2024 prenons un bol d’air pur en relisant le message que le Pape François nous adresse à cette occasion.

                     Je vous en donne quelques extraits pour vous mettre en appétit. A consommer sans modération surtout dans les temps actuels.
                  « Il est temps d’agir, et durant le Carême agir c’est aussi s’arrêter. S’arrêter en prière pour accueillir la Parole de Dieu, et s’arrêter comme le Samaritain, en présence du frère blessé. L’amour de Dieu et du prochain est un unique amour. Ne pas avoir d’autres dieux, c’est s’arrêter en présence de Dieu, devant la chair de son prochain. C’est pourquoi la prière,
l’aumône et le jeûne ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération : finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements… La dimension contemplative de la vie, que le Carême nous fera ainsi redécouvrir, mobilisera de nouvelles énergies. En présence de Dieu nous devenons des frères et des soeurs, nous percevons les autres avec une intensité nouvelle : au lieu de menaces et d’ennemis, nous trouvons des compagnons et des compagnes de route… »

                Alors bonne route avec vos équipes, vos communautés, en paroisse, en tissant toujours plus de liens. Ensemble partons au
désert, reprenons des forces. Ensemble « Décuplons la force de nos actions », comme nous y invite aussi durant tout ce
temps, le C.C.F.D.- Terre Solidaire.

 

                                                                          Abbé Jean

 
   

 


 

Le billet du 11 février 2024

              ’DE PARTOUT ON VENAIT À LUI’’

         Nous célébrons aujourd’hui la fête de Notre-Dame de Lourdes. C’est le Dimanche dédié à la santé. La vocation de ce dimanche « est, vraiment, de rendre visible dans les communautés chrétiennes, l’ensemble des soignants, les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie et toutes les associations… ceux qui œuvrent souvent dans l’ombre et sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées, pour leur bien-être… » (Guide pour Dimanche de la santé).
           ‘’Il n’est pas bon que l’homme soit seul ‘’ : c’est le thème que le pape François a choisi pour son message de ce dimanche. Il accorde, en effet, une grande importance à l’accompagnement de malade et des personnes souffrantes. Il écrit : « Le premier soin dont nous avons besoin dans la maladie est une proximité pleine de compassion et de tendresse. Prendre soin de la personne malade signifie donc avant tout prendre soin de ses relations, de toutes ses relations : avec Dieu, avec les autres – famille, amis, personnel soignant –, avec la création, avec soi-même. Est-ce possible ? Oui, c’est possible et nous sommes tous appelés à nous engager pour que cela devienne réalité. »
           
Le Christ lui-même s’est fait proche des autres au point de partager leurs situations et leurs misères. Le récit de la guérison du lépreux de l’évangile de ce jour nous montre bien cette proximité qui se manifeste dans sa compassion et sa tendresse. Proche de nous, de partout, des malades viennent ou sont conduits à Lourdes pour espérer cette tendresse divine par le biais de Notre Mère du Ciel.
                Ainsi, enseigne le Pape : « Les malades, les fragiles, les pauvres sont au cœur de l’Église et doivent aussi être au centre de nos attentions humaines et de nos sollicitudes pastorales. Ne l’oublions pas ! Et confions-nous à la Très Sainte Vierge Marie, Santé des malades, pour qu’elle intercède pour nous et nous aide à être des artisans de proximité et de relations fraternelles. »

(Message du pape François pour la 32ème journée mondiale du malade)

 

   Abbé Valentin LUZOLO

 
   

 


 

Le billet du 28 janvier 2024

                         VERS LA GUERISON

           C'est un homme tourmenté qui se présente à Jésus pour être guéri, purifié dans l'évangile de ce jour. Jésus l'apaise comme il le fera chaque fois que quelqu'un sera malade ou tourmenté.
           Aujourd'hui, dans l'église catholique, on se souvient de ceux qui sont touchés par la lèpre. Raoul Follereau a beaucoup fait pour éradiquer ce mal. Avant lui, François d'Assise s'est converti quand il est allé à la rencontre d'un groupe de lépreux, expulsés loin de l'opulente ville d'Assise.
        Plus près de  nous, Mgr Cassaigne, originaire des Landes, mussionnaire au Vietnam a vécu toute sa vie au service des lépreux. Il mourra lui-même de ce fléau. Déclaré vénbérable, il sera sans doute prochainement déclaré bienheureux.
            Autant de figures de chrétiens, témoins de l'évangile, témoins de Jésus partout où le mal, la maladie ou les guerres frappent des humains. Bien des anonymes, chrétiens ou pas, se laissent “toucher“ par ces situations et continuent d'oeuvrer dans le silence et l'anonymat pour soigner et sortir de l'isolement ces personnes.

      Pensons à les aider et à les soutenir par notre prière.

 

                                                             P. Michel GARAT

 
     

 


 

Le billet du 21 janvier 2024

                          UNITÉ DES CHRÉTIENS

     Du 18 au 25 janvier, nous prierons pour l’unité des chrétiens, pour l’unité des Églises chrétiennes, dont l’Église catholique fait partie. Depuis sa fondation, l’Église catholique voit naître en son sein des initiatives pour répondre aux besoins du monde en termes de charité, de santé, de formation, d’annonce de l’Évangile. 
    Aujourd’hui les accents vont à la justice, l’écologie, la paix, l’accueil des migrants, au bien vivre ensemble ; et dans la dynamique du synode en cours, à la participation et à la responsabilité plus grande du peuple de Dieu, hommes et femmes, dans l’Église. Ces attentions sont en lien profond avec le coeur de la foi qui se célèbre dans diverses traditions rituelles qui ont pris forme localement au cours de l’Histoire.
      (…) La présence de divers rites au sein de l’Eglise catholique témoigne qu’une pluralité d’expressions est heureuse, pourvu qu’aucune d’entre elles ne prétende être supérieure, s’imposer d’elle-même, ou représenter l’Eglise à elle seule. D’autres Églises chrétiennes existent qui ne sont pas rattachées à l’Église catholique, ces Églises sont nées de désaccords internes pour des raisons diverses. Aujourd’hui l’attention se porte sur les richesses communes et celles propres à toutes les Églises pour s’en réjouir mutuellement.
      C’est un chemin. L’unité n’est pas oeuvre à mesure humaine, mais don de l’Esprit Saint.

                                                             JM Aphaule-diacre-

d’après un texte du directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape (France)

 
     

 


 

Le billet du 7 janvier 2024

                          MAGES ET ÉTOILE D’AUJOURD’HUI !

        Dans notre mémoire, la fête de l’Epiphanie évoque les Mages, l’étoile, les traditions de famille qui terminent le « temps des Fêtes ». L’Epiphanie, c’est la célébration de la manifestation de Dieu au monde. Jésus a voulu que tous sachent qu’il est la présence du Très-Haut dans le monde afin que tous puissent s’approcher de Lui. En effet, les mages étaient des chercheurs de Dieu et le signe de l’étoile leur a permis, grâce aux Saintes Ecritures, de trouver et de rencontrer Dieu en Jésus-Christ. La grande Epiphanie se prolongeant dans d’autres épiphanies, qui
devront être les mages et étoile de notre temps ? Tous ceux qui cherchent un sens à la vie, sont en recherche de Dieu, et sont donc des chercheurs de Dieu.
        A temps nouveaux, signes nouveaux. Nous avons parfois des signes qui peuvent être des manifestations de Dieu pour notre vie personnelle. Il y en a d’autres qui veulent être manifestation de Dieu au monde. Dans quelle mesure sommes-nous et pouvons-nous, mieux, devons-nous être « chercheurs de Dieu » et « étoile » pour ceux et celles qui le cherchent ?
      L’exhortation de cette fête, c’est d’être les mages d’aujourd’hui, des chercheurs acharnés de Dieu. Et l’ayant trouvé, vivant avec Lui, de Lui et en Lui, efforçons-nous d’être des étoiles, des signes parlants pour notre monde d’aujourd’hui, pour nos
frères et soeurs, c’est-à-dire des hommes de Dieu qui les conduisent et les amènent à Dieu.

                                                                        Eloi FADONOUGBO

 
     

 


 

Le billet du 31 décembre 2023

NOUVEL AN !


      Chargé de promesse, l’an nouveau n’attend que nous pour l’accueillir. Dans la liturgie de ce premier de l’an nous lirons une bénédiction, extraite du livre du Deutéronome :
      “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !”
        C’est cela la bénédiction que le Pape désire pour chacun, quelle que soit sa situation, ce qu’il devient ou plutôt ce à quoi il est appelé : que chacun se sente béni par Dieu ! En même temps, chacun doit recevoir cette bénédiction et entrer dans un chemin de conversion, un chemin qui tourne vers Lui, Dieu-Amour ; un chemin qui nous détourne de ce qui est égoïsme dans nos vies, et de ce qui n’est qu’autocentré !

       Que l’an nouveau soit bénédiction pour tous, et qu’il apporte joie, santé et la Paix.
       Bonne et heureuse année.

                                                                      P. Michel GARAT

 
     

 

 


 

Le billet du 25 décembre 2023

                          NOËL TOUT SIMPLEMENT…

      Là où je vis il doit bien y avoir une crèche, celle que j’ai pu réaliser ou que d’autres ont faite, celle-là aussi que j’ai pu réaliser avec les enfants ou les petits-enfants, un moment heureux de partage de notre foi.
     Je prends un moment, je fais silence, je retrouve ce silence de la nuit de Noël en contemplant ce bébé dans cette crèche, accompagné de sa maman et de son papa.
      Je lui parle en mon coeur, j’ai un MERCI à lui dire. Quel est ce MERCI ?
     « Car un enfant nous est né, il nous est donné. » A un enfant qui naît on ne peut rien lui demander, on ne peut que lui sourire, le contempler, lui dire MERCI pour sa présence.
      Même en ce monde où l’on se refuse à la paix, où l’on érige des barrières et des lois un peu partout, par peur de l’autre, de l’étranger… Il vient, discrètement se réfugier, comme tout réfugié du monde, en moi, en nous. Il vient ouvrir mon coeur à l’accueil. Simplement, par le sourire d’un bébé nous est révélé l’immensité de l’amour de Dieu, pour chacun, pour tous.

     MERCI… MERCI… MERCI…

                                                                                     Abbé Jean

 
     

 


 

Le billet du 24 décembre 2023

                          LE VOILÀ QUI ARRIVE !

      Ce quatrième dimanche de l’Avent nous prépare à fond à accueillir le Messie qui vient. C’est l’occasion d’allumer notre quatrième bougie, celle de la Foi, pour recevoir Jésus avec un coeur bien pur. Comme l’a bien dit le Pape aux petits pensionnaires du dispensaire pédiatrique du Vatican, lors de son anniversaire : « Nous devons nous préparer à une grande fête ».
      Pour nous, cette préparation imminente arrive à son terme : les couleurs de Noël embellissent nos rues, nos maisons, nos quartiers. Le lancement des lanternes sur la place de la Mairie de Bayonne, samedi dernier, rassemblant des milliers de personnes venues de toute part, nous a fait humer l’odeur de la joie débordante qui caractérise la venue du Fils de Dieu parmi nous. C’est la fête.
      Le récit de l’Annonciation qui nous est présenté aujourd’hui marque le tournant décisif de Marie qui accepte, toute humble et toute obéissante, de devenir la Mère du Verbe Incarné. « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. », dira-t-elle à l’Ange. Désormais, nourrie de la méditation de la parole de Dieu, Marie accueille l’annonce de la révélation de ce ‘’mystère porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l’obéissance de la foi ‘’.
      Sur les pas de la Vierge Marie, accueillons avec foi ce don d’amour que Dieu nous donne. ‘’Rien est impossible à Dieu ‘’. Il vient restaurer notre coeur, mais aussi établir parmi nous son Règne d’amour, de justice et de paix.

                   Exultons, car il vient !

                 Abbé Valentin LUZOLO

 
     

 


 

Le billet du 17 décembre 2023

QUELLE EST TA VOIX DANS LE MONDE D’AUJOURD’HUI ?

     Tout au long de notre chemin vers la crèche de Bethléem, la liturgie place des personnages qui vont nous y conduire : Isaïe, Jean le Baptiste, Marie et Joseph. En ce 3ème dimanche, à l’instar du dimanche dernier, l’Eglise nous en présente deux : Isaïe le prophète et Jean le Baptiste. Ils sont les gardiens devant la porte et veillent à l’entrée de la grotte de la Nativité. Impossible d’arriver auprès de l’Enfant, sans passer par eux, sans que nous ressemblions quelque peu à eux. Que nous inspirent-t-ils en ce dimanche ?
     Ecoutant Isaïe, nous devons prendre conscience de notre identité de baptisé et de notre mission au coeur du monde. Fort de notre baptême, chacun doit pouvoir dire : « l’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le coeur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur ». Et pour ce faire, nous sommes appelés à incarner Jean le Baptiste pour notre temps en étant et en devenant au quotidien la voix qui crie dans le désert de ce monde : une voix qui crie pour la paix, la justice, la vérité, le respect de la dignité humaine, le respect de la création…

                                              Eloi FADONOUGBO

 
     

 


 

Le billet du 10 décembre 2023

             PORTEUR DE BONNES NOUVELLES

     « Voici que j’envoie mon Messager… » C’est Jean, le baptiste, ce fameux messager envoyé pour préparer le chemin du Seigneur qui vient. Mais pas que…! Ce peut être chacun de nous.
      Dimanche dernier, dans la réflexion sur la Paix à cultiver, l’un disait : il nous faut « Parler de ce qui se fait de bien ». C’est une très belle manière de préparer la venue du Prince de la Paix. Partager ce qui nous réjouit dans ce qu’on entend, dans ce que l’on voit, et vous verrez, cela change bien des choses. Les autres aussi trouveront qu’il y a de belles choses qui se font. Par exemple : les pays riches qui polluent sans commune mesure veulent abonder une caisse pour défrayer les pays pauvres qui en sont les premières victimes… C’est cette semaine que ça s’est dit. A suivre.
     Chacun s’exerce, et peut présenter toutes ces pétales dans sa prière le soir pour en faire un beau bouquet. N’est ce pas le début de la paix que de changer son regard en parlant des belles choses ? C’est le début de la conversion, de soi et peut-être aussi des autres. Le Seigneur envoie ses « messagers de la Bonne Nouvelle », dont il est en fin de compte l’Auteur.


                                                  P. Michel GARAT

 
     

 


 

Le billet du 3 décembre 2023

                    RESTEZ ÉVEILLÉS…

     Revoici l’Avent, ce temps qui nous invite à ne pas être « endormis ». Revoici l’Avent qui nous demande d’être des veilleurs ! En effet, vous le remarquerez dans l’évangile de ce jour, le Christ ne nous donne pas la mission de « gardiens » mais de « veilleurs ».
        Le gardien surveille, guette, contrôle, suspecte, et vérifie… Il n’est pas inutile le gardien, parfois il rassure, il préserve ce qui était. Le veilleur veille, c’est une évidence. C’est-à-dire qu’il regarde avec attention et bienveillance : il est appelé à « veiller en bien », à discerner, à se réjouir, à conseiller, à éduquer, à accompagner avec Espérance. Le veilleur aime la vie.
     Le gardien attend une autorité. Le veilleur, une promesse, une rencontre, quelqu’un dont il se fait un bonheur des signes de la venue.
      Le gardien s’inquiète d’un contrôle, d’un jugement. Le veilleur se prépare avec joie à la venue de Celui qui vient .

       Soyons veilleurs d’Espérance ! Aimons « l’à venir » ! Bel Avent.

 

                   Jean-Marc APHAULE-diacre-

 
     

 


 

Le billet du 26 novembre 2023

          EN MARCHE VERS UNE ROYAUTÉ ÉTERNELLE !

     Le dernier dimanche de l’année liturgique nous offre l’occasion de célébrer la solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi de l’Univers. Depuis le premier dimanche de l’Avent jusqu’en ce jour, la liturgie nous fait découvrir que nous sommes en chemin vers la rencontre avec Jésus, l’Époux, quand il viendra comme Roi, Seigneur de la vie et de l’histoire.
      A travers sa vie concrète, ses gestes les plus simples, les plus ordinaires - ‘’ j’avais faim …, j’avais soif..., j’étais malade ou en prison… ‘’ – qui ne sont pas des gestes héroïques, ni des gestes étrangers à la vie quotidienne et encore moins des gestes éclatants., Jésus s’identifie aux plus petits qu’il qualifie de ses frères. Il n’est pas seulement le Dieu avec nous jusqu’à la fin du monde, mais il parvient à être le Dieu en nous, en commençant par les petits. Ainsi, tout geste d’amour est un geste non seulement fait «avec Jésus», parce que nous sommes en sa compagnie, mais aussi fait «à Jésus», parce que chaque fois que nous faisons un geste d’amour à un frère, c’est à Jésus que nous le faisons.
       Prenant la place du plus petit, Jésus-Roi nous ouvre le chemin d’humilité et de service. Il ne nous suffit donc pas seulement de proclamer des lèvres que Jésus est Roi de l’univers, mais il nous faut encore entrer dans la logique de sa royauté qui est une royauté de vérité, de paix, de justice et d’amour ; et la voie pour y parvenir est celle d’humilité et de service de nos frères les hommes, car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner la vie au monde. (cf. Mc 10,45 ; Mt 20,28) .
        Voilà pourquoi, en instituant la fête du Christ-Roi le 11 décembre 1925, dans un temps troublé de l’Histoire, le pape Pie XI déclarait : « Si les hommes venaient à reconnaître l’autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits à peine croyables – une juste liberté, l’ordre et la tranquillité, la concorde et la paix – se répandraient infailliblement sur la société toute entière ». Autrement dit, une véritable culture de paix et de justice ne peut pas s’établir sans le règne de la vérité et de l’amour, c’est-à-dire sans le règne du Christ qui est Vérité et Amour.
Si nous nous laissons conduire par le Christ-Roi-Humble-Serviteur, si toutes les nations lui obéissent, alors dans la joie nous irons à la maison du Seigneur et nous y goûterons éternellement aux délices de son Royaume.

                                                      Abbé Valentin LUZOLO

 
     

 


 

Le billet du 19 novembre 2023

                 QU’AS-TU FAIT DE TES TALENTS ?

     En ce dimanche, le Seigneur nous invite librement à un examen de vie avec cette question : qu’as-tu de tes talents ? Elle peut se poser encore de façon complète comme suit : qu’as-tu fait de ta vie ? Il n’y a pas de vie sans dons, sans charismes, sans talents... Et par surcroît pour les chrétiens qui ont reçu ou qui reçoivent les sacrements de la nouvelle Loi, ils en sont dotés davantage ! Qu’as-tu que tu n’as pas reçu ? Ce que Dieu ou notre Créateur nous donne, ne nous est pas donné pour nous-même. Cela nous est toujours donné pour une mission, mieux, pour le service des autres.
      En effet, qu’avons-nous fait de ce que nous avons reçu, de nos divers talents ? Les avons-nous mis ou enfouis dans le trou de notre coeur, de notre vie, de notre famille seulement ? Les avons-nous vendus, et à quels prix ? aux prix du monde avec ses morales, ses cultures et ses idéologies ? Comment les multiplions-nous ? C’est en les utilisant pour leur fin que les talents se multiplient.

« Chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12).

 

                                   Eloi FADONOUGBO

 
     

 


 

Le billet du 12 novembre 2023

                                AU RENDEZ-VOUS !
         Cinq jeunes filles ont manqué le rendez-vous selon l’évangile de ce jour, qui recommande de nous tenir éveillés ! Le rendez-vous c’est celui du Christ, l’Époux qui vient à tout moment dans nos vies.
           Mais c’est nous qui ne sommes pas prêts, ou qui sommes distraits ou qui nous laissons endormir. Pourtant Il nous attend dans tous les rendez-vous de la vie, il attend de nous que nous restions vigilants, que nous luttions contre le sommeil qu’engendre la routine ; on s’habitue à tout : aux injustices, aux inégalités, et même aux apostrophes contre ceux qui ne sont pas « comme nous » : les étrangers, les Juifs, les Arabes, les Ukrainiens, les Russes…. Si ce n’est pas la guerre ce sont les conséquences du dérèglement climatique. On peut s’habituer à tout, se laisser bercer et endormir.
        Où est l’huile dont nous avons besoin pour garder nos lampes allumées et nous tenir éveillés ? C’est le rendez-vous avec la vie et le Vivant qu’il importe de ne pas manquer ! C’est le Royaume qui se joue dans tous ces moments de la vie, ici et maintenant, pour ne pas manquer le Rendez-vous, demain.

 

                                                                      P. Michel GARAT

 
     

 


 

Le billet du 5 novembre 2023

            Extraits de la « Lettre au Peuple de Dieu »,
      adressée par l’assemblée Synodale ce 25 octobre à Rome

    « Et maintenant ? Nous souhaitons que les mois qui nous séparent de la deuxième session, en octobre 2024, permettent à chacun de participer concrètement au dynamisme de communion missionnaire qu’indique le mot «synode». (…)
     Pour progresser dans son discernement, l’Église a absolument besoin de se mettre à l’écoute de tous, en commençant par les plus pauvres. Cela exige de sa part un chemin de conversion, qui est aussi un chemin de louange : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits» (Lc 10, 21) !  Il s’agit de se mettre à l’écoute de celles et ceux qui n’ont pas droit à la parole dans la société ou qui se sentent exclus, même de la part de l’Église. À l’écoute des personnes victimes du racisme sous toutes ses formes, notamment (….)
      L’Église a aussi besoin d’écouter les laïcs, femmes et hommes, tous appelés à la sainteté en raison de leur vocation baptismale ; le témoignage des catéchistes, qui dans bien des situations sont les premiers annonciateurs de l’Évangile ; la simplicité et la vivacité des enfants, l’enthousiasme des jeunes, leurs questions et leurs appels ; les rêves des anciens, leur sagesse et leur mémoire. L’Église a besoin de se mettre à l’écoute des familles, de leurs préoccupations éducatives, du témoignage chrétien qu’elles offrent dans le monde d’aujourd’hui. Elle a besoin d’accueillir la parole de celles et ceux qui souhaitent s’engager dans des ministères laïcs ou dans des instances participatives de discernement et de décision. L’Église a particulièrement besoin, pour progresser dans son discernement synodal, de recueillir davantage la parole et l’expérience des ministres ordonnés : les prêtres (…) les diacres, qui signifient par leur ministère la sollicitude de toute l’Église au service des plus fragiles. Elle a aussi besoin de se laisser bousculer par la voix prophétique de la vie consacrée, sentinelle vigilante des appels de l’Esprit. Elle se doit également d’être attentive à celles et ceux qui ne partagent pas sa foi mais cherchent la vérité, et en qui l’Esprit est présent et agissant, Lui qui « offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associés au mystère pascal » (Gaudium et spes 22, 5)…

                                           Jean-Marc Aphaule -diacre-

 
     

 


 

Le billet du 1er novembre 2023

            « LES SAINTS DE LA PORTE D’À CÔTÉ »

     Cette expression du Pape François nous intrigue, nous la ressentons, peut-être comme une provocation quand les voisins du palier ou les collègues de travail nous semblent difficiles à supporter. C’est surtout une invitation que nous fait le Pape à regarder toute personne comme Jésus le fait dans l’Evangile de cette fête.
       Quand nous créons des liens quand nous allons au-delà de la superficialité d’un « bonjour », que découvrons-nous chez les autres ? L’humilité, la bonté, la douceur, la patience, la miséricorde, la recherche de la justice et de la paix… Nous découvrons des personnes qui, quotidiennement fleurissent, non seulement les tombes de nos cimetières mais aussi notre monde en souffrance qui a tant besoin de consolation.
     « Si le Père vous appelle à aimer comme il vous aime,
       Si le monde vous appelle à l’accueil et au partage, à lutter contre la haine,
        Bienheureux êtes-vous ! »

Bonne fête à tous les saints "de la porte d’à côté" !

                                                       Abbé Jean

 
     

 


 

Le billet du 22 octobre 2023

                   TOUS INVITÉS ET TENUS À CHERCHER

                        ET À  ATTEINDRE LA SAINTETÉ
      Le mois de novembre nous offre chaque année l’occasion de faire une halte pour souffler. Ce sont les vacances de la Toussaint. Les écoles ferment, les familles se retrouvent, nos villes accueillent plusieurs vacanciers, pèlerins, passants… nos relais sont mouvementés par les départs de certains d’entre nous et l’arrivée de plusieurs venus d’ailleurs, nos cimetières sont visités et bien fleuris. Un lien est vite établi entre la fête de tous les saints et la commémoration de nos défunts.
     Ainsi, chaque 1er novembre, l’Eglise honore la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ. Même si tous les médias l’associent systématiquement à la mort, et aux cimetières, la Toussaint est avant tout une grande fête de la vie. Elle rassemble «le peuple immense de ceux qui cherchent la face du Seigneur». Ceci signifie que la Toussaint n’est uniquement pas une fête pour se souvenir des merveilles de Dieu accomplies hier à travers quelques-uns, mais c’est bien notre fête à tous, comme le dit le Père Jean-Luc Ragonneau sj.
     Voilà pour nous une belle occasion de vivre la proximité avec tous les saints et saintes, connus ou inconnus, et de nous laisser inspirer par Dieu les gestes qui nous permettront de les imiter et de les rejoindre un jour dans la gloire du Père en union avec Jésus Ressuscité.
      Tout en ayant une pensée priante pour tous les innocents, victimes de la violence et de la barbarie à travers notre monde actuel, nous mettant à l’école du Christ sur le chemin de béatitudes, cherchons à atteindre la sainteté. C’est un idéal !

                                                                     Valentin LUZOLO

 
     

 


 

Le billet du 22 octobre 2023

« RENDEZ À CÉSAR CE QUI EST À CÉSAR, ET À DIEU
                      CE QUI EST À DIEU »

      En ce dimanche, cette phrase célèbre de l’Evangile résonne à nouveau dans nos oreilles ! Elle nous semble être très connue de mémoire et de compréhension. Elle est politiquement utilisée et interprétée pour justifier la séparation de l’Etat et de la Religion. D’aucuns se référeraient au concept de ‘’laïcité’’, aujourd’hui, très galvaudé. Car un Etat laïc est un Etat qui n’a pas une Religion d’Etat, c’est-à-dire aucune religion n’ y est imposée, mais un Etat dans lequel il y a la liberté de religion et la liberté religieuse.
      En effet l’interprétation faite parfois de cette phrase disant que l’Eglise ne doit pas se «mêler des questions politiques», mais s’occuper uniquement du culte, est une fausse interprétation ; car s’occuper de Dieu n’est pas seulement s’occuper du culte, mais se préoccuper également de la vérité, de la justice et de la paix, pour les hommes, qui sont des fils de Dieu. De fait, s’il faut rendre à César ce qui est marqué de son effigie, que nous faut-il rendre à Dieu qui soit marqué de son sceau ? La seule réalité qui soit à l’image de Dieu, c’est l’être humain. N’oublions pas enfin que nous finirons toujours par ressembler à ce que nous contemplons ; aussi, entre l’effigie de César frappée sur du métal, et l’image de Dieu qui resplendit sur la face du Christ et sur le visage de chacun de nos frères, notre choix ne saurait être hésitant !

                                                                   Eloi FADONOUGBO

 
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Le billet du 15 octobre 2023

                                                       HORREUR !

 


           Des familles entières, des populations voisines de Gaza ont vécu et continuent de vivre l’horreur : les témoignages et les images accablent. Comment, Pourquoi … ? Violence faite à Israël, violence à Gaza en représailles. Ça ne s’arrêtera donc jamais ! C’est ce que nous déplorons à chaque fois. Nous savons trop combien le sang appelle le sang … Violence et revanche, couple infernal. Humain, trop humain ! Du coeur de la terre monte toujours la plainte d’Abel tué par son frère. Son cri monte vers Dieu. Dieu en retour donne son fils, victime de la violence, lui l’artisan de paix. Alors l’oreille du disciple écoute l’appel du Christ à être des artisans de paix, inlassablement.
          Tisser, retisser les liens distendus ou rompus. Telle est la tâche du Chrétien qui se souvient de la béatitude,: « heureux les doux, les non-violents, ils recevront la terre en héritage ». C’est notre tâche pour rompre le cycle de l’horreur.

 

                                                                  P. Michel GARAT

 
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Le billet du 8 octobre 2023

               SYNODE, VISITATION ?


        Alors que s’ouvre ces jours-ci l’assemblée générale du Synode sur la synodalité de l’Eglise, le synode de grande d’Espérance, je voudrais reprendre comme une méditation, comme une prière, quelques paroles de notre cher François prononcées dans son homélie à Marseille : et si le synode était une VISITATION ?
      « Chez ces deux femmes, Marie et Élisabeth, la visite de Dieu se dévoile à l’humanité : l’une est jeune et l’autre âgée, l’une est vierge et l’autre stérile, et pourtant elles sont toutes deux enceintes alors que c’est “impossible”. Telle est l’oeuvre de Dieu dans notre vie : Il rend possible même ce qui semble impossible, Il engendre la vie, même dans la stérilité…
        Il y a un moyen de discerner si nous avons cette confiance dans le Seigneur. Quel est ce moyen ? L’Évangile dit que « lorsqu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle » (v.41). Voilà le signe : tressaillir. Celui qui croit, qui prie, qui accueille le Seigneur tressaille dans l’Esprit, sent que quelque chose bouge à l’intérieur, il “danse” de joie. Et je voudrais m’arrêter sur cela : le tressaillement de la foi. L’expérience de foi provoque avant tout un tressaillement devant la vie. Tressaillir c’est être “touché à l’intérieur”, avoir un frémissement intérieur, sentir que quelque chose bouge dans notre coeur…
    Regardons Marie qui se dérange en se mettant en route et qui nous enseigne que Dieu est précisément come cela : il nous dérange, il nous met en mouvement, il nous fait “tressaillir”, comme avec Élisabeth. Et nous voulons être des chrétiens qui rencontrent Dieu par la prière et nos frères par l’amour, des chrétiens qui tressaillent, vibrent, accueillent le feu de l’Esprit pour se laisser brûler par les questions d’aujourd’hui, par les défis de la Méditerranée, par le cri des pauvres, par les “saintes utopies” de fraternité et de paix qui attendent d’être réalisées… »

                               Jean-Marc Aphaule-diacre-

 
     

 


 

Le billet du 1er octobre 2023

                  LA MER… LE PORT… LE PHARE…

          Ce sont trois réalités auxquelles le Pape François a fait allusion lors de son récent voyage à Marseille. Elles me font penser à notre paroisse. La mer, quand je me promène sur les berges de l’Adour je croise de nombreux africains qui me rappellent que la réalité des migrants nous concerne, nous aussi. Le port me fait penser à notre paroisse riche de sa diversité de familles venues de tous les horizons et qui se rassemblent en ce lieu créateur de liens. Le phare, c’est ce qui éclaire cette communauté, ce qui l’oriente, Celui qui nous montre le chemin, le Christ lui-même.
     « APPELÉS A TISSER DES LIENS », fil conducteur de cette année. Les manières de tisser les liens sont multiples. En relisant ce même message du Pape nous découvrons une multitude d’espaces où ces liens peuvent se créer comme le faisait Jésus qui « commence par donner l’espérance aux pauvres, qui écoute leurs besoins et soigne leurs blessures ». Ces liens peuvent se créer à l’écoute des jeunes, des familles, des personnes âgées, en regardant « au-delà de ses frontières… », nous dit encore le Pape.
      « MON ENFANT VA TRAVAILLER AUJOURD’HUI A MA VIGNE… » C’est l’appel de Jésus dans l’évangile de ce dimanche.
      Que la fête soit belle en ce dimanche de la rentrée paroissiale. Entre deux moules et quelques frites n’hésitons à nous dire comment, déjà, nous tissons des liens un peu partout dans la mer de notre monde, dans le port de nos rencontres en nous laissant guider par ce phare plus lumineux que jamais.

                                                                      Abbé Jean