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LA PAROLE DE DIEU
Quoi de neuf ? mais la Parole de Dieu elle même bien sûr ! Toujours nouvelle. Elle fait partie de chacune de nos célébrations, que ce soit durant les messes ou pour un baptême, un mariage… Elle est le fondement de notre foi et de notre histoire. Le Concile Vatican II a voulu qu’elle soit mise à la portée de tous. Aussi de nombreuses traductions ont vu le jour, dont celle de la Liturgie,qui devient peu à peu la référence et le socle commun de notre prière. Il est à espérer que peu à peu on devienne « familier de l’Écriture » comme l’ont souhaité les Papes Benoit XVI et François. Pour répondre à cet appel, notre paroisse a choisi d’approfondir l’évangile de Marc. Souhaitons que nous puissions au moins l’entendre en entier. Ce serait déjà une belle manière de goûter à ce récit de la vie de Jésus d’un bout à l’autre. Une première sans doute ! Et davantage si la pandémie le permet, en formant des petits groupes autour de la revue distribuée lors de la fête de notre paroisse. Et puis, aujourd’hui, le pape François fait de ce dimanche la « journée de la Parole ». Plus que cela, il ouvre la possibilité de ministères laïcs autour de la Parole dans l’Église, celui de « Lecteur », pour des personnes appelées à se former dans ce but : annoncer , servir et célébrer la Parole. Espérons que cela ouvre des voies nouvelles pour que la Parole continue de féconder notre temps, notre coeur et la vie des hommes. P. Michel GARAT |
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SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS Nous entrons demain dans la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. À propos de cette semaine qui, je l’espère, sera pour chacun de nous un temps d’action de grâce et de grande supplication (« demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance »), le père Gougaud responsable national pour l’unité des chrétiens précise : « la célébration de l’eucharistie entre tous les chrétiens est notre espérance ». Le chemin qui nous aidera à trouver notre réponse est celui de la Parole de Dieu et de l’amour du frère : « demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance » nous dit le Seigneur. C’est une parole sûre, qui nous fera humblement désirer l’Eucharistie, elle qui nous unit au Christ et à tous nos frères pour former l’unique Église. Jean-Marc Aphaule -diacre- |
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LA FÊTE DU BAPTÊME « Tu es mon fils bien-aimé, en toi je trouve ma joie. » De Nazareth jusqu’au Jourdain… « Il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre comme une colombe » « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » Jean MIMIAGUE |
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L’ÉTOILE DE BETHLÉEM
Pricet SAMBA |
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SACRÉE FAMILLE ! Quelques heures après avoir fêté, chanté la naissance de Jésus, « Dieu sauve », « Emmanuel : Dieu avec nous », José BOURAU |
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NOËL C’était un temps où les Romains dominaient le monde. Ils avaient vaincu, colonisé, organisé… Ils gouvernaient. À leur tête en ce temps-là « César Auguste », empereur tout-puissant aux côtés duquel nos Biden, Poutine ou Xi Jimping d’aujourd’hui ne seraient que des roitelets... « Paix sur la terre aux hommes qu’IL AIME ! ».
Joyeux Noël !
Jean-Marc Aphaule-diacre- |
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L’ANNONCE L’annonce c’est celle de l’ange Gabriel à Marie, entendue en ce 4ème dimanche. Nouvelle et ancienne. Nouvelle car celui que Marie accueillera en son sein vient du Très Haut. Mais ancienne aussi car David avait entendu pareille promesse : jamais sa maison ne disparaîtra. En Marie cette annonce s’accomplit et depuis, c’est chacun et l’Eglise tout entière qui reçoivent annonce semblable : celle de devenir abri, maison, demeure du Seigneur qui vient. Librement, pour le bonheur, pour la joie de faire « maison commune » hébergeant l’unique Seigneur, dans la simplicité et l’humilité de sa naissance, mais aussi dans le projet et la mission de faire vivre ensemble la « maison commune » pour qu’elle devienne à son image. L’annonce aujourd’hui, par les réseaux et autres medias, peut ne pas être aussi joyeuse et libératrice. Le mot de ‘harcèlement’ est de plus en plus utilisé pour décrire ces appels téléphoniques ou internet intempestifs et intrusifs. Ce devient un vrai fléau dont les plus jeunes sont parmi les plus grandes victimes. Ces mauvais anges de la communication ne sèment que du malheur dont il faut se prévenir. Surtout s’ils s’habillent de lumière ! Vieille ruse, mais qui hélas fonctionne sans cesse en s’adaptant à la modernité.
P. Michel GARAT |
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SOYEZ DANS LA JOIE ! En écrivant le « billet » j’ai sous les yeux une lettre de remerciement adressée par des médecins à Denise, une de leurs patientes qui avait pris la décision de ne pas occuper le dernier lit disponible dans le service de réanimation : « Nous n’oublierons jamais que vous nous avez demandé d’aller nous occuper des patients qui avaient des chances de s’en sortir. Vous étiez à quelques jours de la fin de votre vie, mais votre sourire était celui de toujours...» Alors aujourd’hui soyons attentifs, des lumières il y en a partout, ne les éteignons pas et surtout soyons dans la joie, dans l’action de grâce, sans oublier de les partager.
Jean MIMIAGUE
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« PRÉPAREZ LE CHEMIN DU SEIGNEUR »
Tel est l’écho de ce deuxième dimanche de l’Avent. C’est le prophète Isaïe qui lançait ce message aux juifs retenus en exil sur une terre étrangère. Il leur annonçait leur délivrance. En traversant le désert, ils allaient pouvoir rentrer à Jérusalem. Pricet SAMBA
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IL N’Y AURA PAS DE NOËL ?
IL N’Y AURA PAS DE NOËL ?
Sans beaucoup de lumières sur terre, Sans-parades royales colossales Sans grandes messes et avec des absences amères, mais avec la présence d’un Dieu qui emplira tout. IL N’Y AURA PAS DE NOËL ? Bien sûr que si ! Mais en vivant le mystère sans peur aux « Hérodes-covid » qui prétendent nous enlever même le rêve d’espérer. Noël aura lieu parce que DIEU est de notre côté Noël aura lieu parce que nous avons besoin d’une lumière divine au milieu de tant d’obscurité.
NOËL AURA LIEU !
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P. Javier Leoz, curé de la paroisse San Lorenzo, Pampelune (Navarre en Espagne) (texte qui lui a valu un appel téléphonique du pape François le 7/11/2020) |
Le billet du 22 novembre 2020 |
FÊTE DU CHRIST ROI, DIMANCHE DE CONFINEMENT: QUEL CONTRASTE !
Vraiment vous croyez ? Bien entendu il est difficile, voire même douloureux, de ne pas pouvoir se retrouver en communauté pour célébrer l’eucharistie, mais pour autant cela ne nous empêche pas de vivre ce à quoi nous invite l’Évangile de ce jour : devenir des disciples serviteurs. « Chaque fois que vous l’avez fait à ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Ainsi s’exprime le Christ dans l’Évangile d’aujourd’hui. Ainsi nous rappelle-t-il la mission reçue de notre baptême : servir nos sœurs et frères en humanité, vivre le sacrement de la Fraternité. Et nous ne manquons pas en cette période d’occasions de rejoindre et de servir tous ceux qui sont en situation de fragilité et de pauvreté. Le virus du Covid rend encore plus vulnérables ceux qui, du fait de leur santé ou de leur âge, sont déjà fragiles. Le confinement, même plus léger, a tendu des situations familiales difficiles. Les risques de décrochage ou de rupture scolaire menacent les plus jeunes d’entre nous. Les migrants sont plus que jamais à la merci des trafiquants et sujets de méfiance injuste et accrue. Tant de personnes voient leurs emplois menacés. La France franchira bientôt le cap des 10 millions de pauvres !!!… Alors il nous est toujours possible, en nous enracinant dans la prière, et dans l’eucharistie que nos prêtres continuent de célébrer dans une solitude apparente, de redoubler d’attention pour nos proches et nos voisins, de soutenir l’action d’associations ou de mouvements caritatifs, de nous y engager, de rejoindre des dispositifs bénévoles de soutien scolaire, d’appliquer rigoureusement les consignes sanitaires qui nous sont données, par souci de protéger nos frères et sœurs… En ces temps de confinement, prenons garde à ne pas devenir une communauté chrétienne repliée sur elle-même, ne pensant qu’à elle ou imaginant que toute vie chrétienne serait impossible parce que nous sommes temporairement privés d’eucharistie. Sachons, dans l’Espérance, trouver le chemin du Seigneur en ces temps difficiles; mais y a-t-il eu un jour des « temps faciles ? » Nous pourrions déjà imaginer ou préparer la fête eucharistique (à Noël?) de nos retrouvailles: elle serait riche de nos prières, de nos « services », et de nos pauvretés confinées... Et n’oublions pas la promesse du Seigneur dite par le prophète Ézéchiel: « comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis. »
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Le billet du 15 novembre 2020 |
SURMONTER L’INDIFFÉRENCE « Tends la main au pauvre ». Par ces mots tirés du livre biblique de Ben Sira, le Sage, le pape François nous invite, en ce dimanche, à honorer la 4ème journée mondiale des pauvres. Une journée qu’il a instituée comme « signe concret de la charité du Christ pour ceux qui sont le plus dans le besoin ». Reste-t-il, malgré tout, un peu de place pour penser aux conséquences de l’épidémie sur les familles et les personnes, jeunes entre autres, mais pas que…, qui se retrouvent en situation de précarité ? celles qui ont perdu leur boulot et/ou l’espoir d’en trouver, avec les retombées sur leur logement et leur alimentation quotidienne… celles qui faisaient déjà appel à la table de la solidarité… et tant d’autres situations de « pauvreté matérielle, morale, humaine, sociale ». Au cours de l’épisode du 1er confinement, on a dénombré un million de personnes supplémentaires ayant basculé dans la pauvreté… Sans oublier les conséquences sur les aides nécessaires au développement dans les pays les plus pauvres. José Bourau |
Le billet du 8 novembre 2020 |
SATURATION ! C’est l’état des hôpitaux et maisons de soin en cette période aigue de pandémie. Saturation des possibilités d’accueil de malades, mais aussi saturation des soignants eux-mêmes : même pas reposés de la période du premier confinement, il leur est beaucoup demandé à nouveau. P. Michel GARAT |
Le billet du 1er novembre 2020 |
TOUS SAINTS ! QU’EN DIS-TU, CARLO ? Lecteurs de ce billet, peut-être êtes-vous de celles et ceux qui ont suivi par les media la célébration de Béatification de Carlo Acutis, jeune italien, mort à 15 ans d’une leucémie foudroyante. Le cardinal Vallini qui présidait cette célébration disait : « Le jeune Carlo, premier bienheureux du XXIème siècle, a montré que la sainteté était un objectif atteignable par tous et non quelque chose d’abstrait réservé à quelques-uns ». Son programme de vie de Carlo se résumait à ceci : être toujours uni à Jésus, son amour pour l’Eucharistie, sa dévotion à la Vierge, ses actions montrant son amitié pour les pauvres ». Un jeune normal, simple, spontané, sympathique, qui aimait la nature et les animaux, jouait au foot, avait de nombreux amis de son âge et s’était pris de passion pour l’informatique. Un jeune de son temps, qui, selon le témoignage de ses parents, avait déjà « les yeux tournés vers Jésus »… Tout particulièrement depuis sa première communion qu’il avait fait suivre de la communion et de la messe quotidiennes. Il avait un rapport personnel, intime et profond avec Jésus, «son Ami, son Maître, son Sauveur, la force de sa vie et le but de tout ce qu’il faisait». La phrase qu’il aimait dire : « Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies ». Pour s’orienter vers « l’infini, notre patrie » et ne pas « mourir comme des photocopies », Carlo disait que notre boussole doit être la Parole de Dieu, à laquelle nous devons constamment nous confronter. Et cette Parole de Dieu, il la diffusait par informatique (il en était un geek et il redoutait d’en devenir accro !), par son sourire donné à ceux qu’il croisait, par le « bonjour » à la gardienne d’immeuble, par sa participation à la distribution de repas aux gens de la rue, etc.. En cette fête de Toussaint, bienheureux Carlo, guide-nous sur le chemin de la Sainteté « de la porte d’à-côté », comme dit le pape François. José BOURAU |
Le billet du 25 octobre 2020 |
L’AMOUR DE DIEU ET DU PROCHAIN A travers l’Évangile de ce dimanche, Jésus nous rappelle en premier lieu, que le devoir primordial de tout homme est d’aimer Dieu. Mais, il ne se contente pas de nous rappeler ce commandement fondamental, il rajoute également qu’il faut aimer son prochain comme soi-même. Alors faut-il d’abord aimer Dieu pour aimer son prochain ou d’abord aimer son prochain pour aimer Dieu ? L’amour de Dieu et du prochain sont inséparables, c’est comme un seul et unique commandement. Tous deux viennent de l’amour qui vient de Dieu, qui nous a aimé le premier. Pricet SAMBA |
Le billet du 18 octobre 2020 |
URGENCE ET ESPÉRANCE « J’invite à l’espérance qui nous parle d’une réalité qui est enracinée au plus profond de l’être humain, indépendamment des circonstances concrètes et des conditionnements historiques dans lesquels il vit. Elle nous parle d’une soif, d’une aspiration, d’un désir de plénitude, de vie réussie, d’une volonté de toucher ce qui est grand, ce qui remplit le coeur et élève l’esprit vers les grandes choses, comme la vérité, la bonté et la beauté, la justice et l’amour. […] L’espérance est audace, elle sait regarder au-delà du confort personnel, des petites sécurités et des compensations qui rétrécissent l’horizon, pour s’ouvrir à de grands idéaux qui rendent la vie plus belle et plus digne ». "Marchons dans l’espérance ! »
(Fratelli tutti, §55) |
Le billet du 11 octobre 2020 |
ME VOICI, ENVOIE-MOI. Un des précédents Billets était intitulé « Embauchés ! » En voici un autre qui peut apparaître de la même teneur. José BOURAU |
Le billet du 4 octobre 2020 |
LES VIGNERONS HOMICIDES A travers l’Évangile de ce dimanche, Jésus nous propose la parabole des vignerons auxquels le propriétaire confie la vigne qu’il a plantée, puis il s’en va. Cependant, la loyauté de ces vignerons est mise à l’épreuve : la vigne leur est confiée pour la faire fructifier et remettre la récolte au propriétaire. Malheureusement les vignerons adoptent une attitude possessive et se considèrent comme des propriétaires au point de lapider, tuer les serviteurs. En effet, cette parabole illustre le mauvais comportement, la méchanceté de l’homme et par conséquent toutes les scènes de violence que nous vivons actuellement. Oui, notre société aujourd’hui bouillonne de violence. C’est ainsi qu’elle brise les relations humaines, endeuille, disloque les familles. Cette violence n’est pas que physique, elle se manifeste aussi par la parole qui humilie, dénigre, détruit l’honneur, la dignité de l’autre. Car, nous agissons quelquefois comme les mauvais vignerons. Voilà pourquoi, Jésus qui a subi la violence mais qui n’a jamais été violent nous enseigne de pratiquer : l’amour du prochain, le pardon, l’unité… Ce sont des moyens que le Christ met en oeuvre, les meilleures voies par lesquelles ses disciples pourront contribuer à la promotion d’une vraie culture de paix. Pricet SAMBA |
Le billet du 27 septembre 2020 |
ACCUEILLIR, PROTÉGER, PROMOUVOIR INTÉGRER. Ce sont les attitudes que recommande le Pape François vis à vis des migrants. Ce sont des attitudes positives. On sait l’engagement personnel du pape dans cette question. C’est même un « lanceur d’alerte » . Cela peut agacer. Mais s’il ne le faisait pas serait-il fidèle à l’évangile ? Les parents de Jésus ont dû quitter Nazareth , s’installer provisoirement à Bethléem pour en être chassé en raison d’une décision du Roi Hérode, à l’encontre des enfants et de l’Enfant à naître en particulier . Une nouvelle fois, la sainte famille a été jetée sur les routes de l’exode et trouver refuge dans le pays limitrophe qu’était l’Égypte. Depuis lors, faire attention à l’autre, à l’étranger, au migrant c’est en quelque sorte accueillir le Christ lui-même. Le premier verbe mis en avant par le pape est et restera la première marche à franchir : tendre l’oreille, ouvrir ses bras et son cœur, pour bien sûr discerner, comprendre, évaluer, orienter , … et intégrer autant que faire se peut. La célébration de ce jour est riche de cette harmonique. Entendre les « Notre Père » en plusieurs langues, c’est prendre conscience que nous faisons partie d’une même famille, riche de ses différences. C’est aussi nous rappeler que le Christ n’est pas encore bien accueilli, sous le visage des migrants notamment. P. Michel Garat |
Le billet du 20 septembre 2020 |
EMBAUCHÉS
José BOURAU |
Le billet du 13 septembre 2020 |
LE « MONDE D’APRÈS » : LA FRATERNITÉ ! Quel étrange mois de septembre où un petit virus diabolique et malin s’ingénue à nous compliquer la vie ! Alors qu’habituellement en cette période nous renouvelons nos contacts, nous reprenons nos activités, nous lançons nos années ; nous voici freinés, masqués, distanciés, menacés dans notre santé. Que nous arrive t-il ? J’avais entendu parler du « monde d’après » mais cette idée généreuse semble avoir grillée au soleil de l’été comme le grain du semeur tombé sur le bord du chemin. Pour autant nous n’allons tout de même pas rester à nous lamenter sur un tas de cendres ! Ne sommes-nous pas habités par l’Espérance ? Voici venu le Temps de repenser notre relation au monde et aux autres. Voici venu le temps de comprendre que nous ne sommes ni maîtres, ni seuls au monde. Le temps de nous remettre dans les mains du Père en chantant comme nous y invite le pape à la suite de François d’Assise : « loué sois-tu Seigneur ! ». Voici venus les jours où nous recevrons une nouvelle lettre-encyclique (le 3 octobre) de François qui nous invitera à accueillir, à re-découvrir, à construire, à vivre la Fraternité dont le Seigneur est l’unique source. La Fraternité nous aidera, non pas à construire « le monde d’après », mais à vivre « l’aujourd’hui de Dieu ». Jean-Marc Aphaule-diacre |
Le billet du 6 septembre 2020 |
LA RENTRÉE ! C’est un mot qui évoque beaucoup de choses : la fin d’une période plus tranquille , celle des vacances avec pour les enfants des rythmes adaptés, des horaires élastiques même. La rentrée sonne alors comme une « fin de récréation ». Il faut changer d’habitudes, se faire à de nouveaux rythmes qui ne dépendent plus de chacun, mais de l’école ou du travail , ou du caté ! En même temps, c’est l’occasion de faire de nouvelles connaissances, de rencontrer, d’apprendre, de se rendre utile au bien de tous, pour que la vie en société s’organise malgré tous les déséquilibres qu’elle engendre sans cesse. P. Michel GARAT |
Le billet du 30 août 2020
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MARCHER À SA SUITE « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive… » José BOURAU |
Le billet du 23 août 2020
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POUR VOUS, QUI SUIS-JE ? Pricet SAMBA |
Le billet du 16 août 2020
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COURONNÉE D’ÉTOILES ! C’est avec ces paroles extraites du livre de l’Apocalypse que nous acclamons Marie, emportée par son Fils ressuscité avec son corps, son esprit et son âme dans la gloire auprès de Dieu. Les étoiles qui parent sa tête sont autant de signes du don qu’elle a fait de sa volonté pour que le Règne de Dieu arrive. La couronne de l’acceptation joyeuse : que tout se passe pour moi selon ta Parole ! répond Marie à l’ange. La couronne de la vie silencieuse et de la médiation dans son cœur, quand elle ne comprenait pas bien ce qui arrivait à son fils : Elle gardait tous ces évènements dans son cœur. La couronne de la présence auprès de Jésus, depuis les noces de Cana jusqu’au pied de la Croix. Enfin la couronne de l’Esprit reçue avec les apôtres réunis autour d’elle au premier jour de la vie de l’Église. Autant dire, qu’à chaque instant de sa vie, elle était entièrement tournée vers Dieu et l’accomplissement de sa Parole. Telles sont les perles qui ornent sa couronne dans le ciel. Du ciel elle poursuit ce qu’elle a commencé sur terre. Présente au milieu de l’église, elle devient la Mère attentive pour ceux qui se tournent vers elle, et celle qui nous guide vers la venue du Royaume de son Fils, en tissant des liens de fraternité pour un monde plus juste et plus beau. Réjouissons nous avec Marie qui, la première, reçoit la couronne de gloire. P. Michel GARAT |
Le billet du 09 août 2020
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DANS LE MURMURE D’UNE BRISE LÉGÈRE Quel contraste nous présente la Parole de Dieu en ce dimanche, entre l’expérience du prophète Elie et les disciples de Jésus ! Au plus fort de la pandémie et du confinement, d’aucuns se demandaient si Dieu ne nous parlait pas à travers cet événement planétaire. Et les interprétations allaient bon train. Soyons vigilants à ne pas trop en faire dire à Dieu. Cependant, cette période est une expérience forte de tourments, une tempête dans la vie du monde. Croyants en Jésus-Christ, nous sommes, pour le moins, invités à lui dire nos peurs, comme les disciples sur la barque. Elie, lui aussi, cherche à savoir ce que Dieu lui dit et veut lui faire comprendre. Il s’attend à un grand événement, à une manifestation d’ampleur. Et voilà que Dieu lui fait signe « dans le murmure d’une brise légère ». Dans le billet de dimanche dernier, Michel évoquait un et plusieurs visages qui nous disent quelque chose de la foi, de la confiance, du service, et sans bruit, mais avec efficience. Nous pouvons ajouter à ces visages tel ou tel autre qui, comme une brise, est passé et passe encore sans être remarqué et inscrit dans les journaux, mais qui marque nos communautés. Sans doute avons-nous à nous laisser surprendre par un événement, une rencontre, un visage, une action qui peut être comme cette brise légère. Ne serait-ce pas Dieu qui nous fait signe ? En tout cas, dans le tout-petit de nos existences, nous pouvons écouter ce qui peut nous mettre en chemin et nous soutenir dans le témoignage et le service. Tempête sur la mer de la vie du monde ou brise légère dans nos vies, comme les disciples et comme Elie, nous sommes renvoyés à la confiance en Celui qui nous parle, qui nous tend la main. Et qui sait, pour être disciple du Christ, sans doute sommes-nous invités à être des brises légères qui passent près de celui ou celle que nous visitons, que nous rencontrons, dans nos communautés humaines et nos communautés chrétiennes. José BOURAU
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Le billet du 02 août 2020
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L’IMPORTANT … Il y a tout juste un an nous quittait pour la maison des cieux Mattin Dutey. A travers la mémoire que nous faisons de lui, c’est tous les bénévoles, petits ou grands, que nous voulons saluer. Vingt quatre heures avant son départ, il était encore avec l’équipe « révision des lampes » dans l’église Sainte Croix, préparant jour après jour la grande fête du 50° anniversaire de Sainte Croix. Jusqu’au bout ! tels les héros sur les champs de bataille qui ont toujours été ceux de la paix pour lui et son épouse Maïté. Ne disons pas « ce sont les meilleurs qui partent » ! Saluons plutôt ceux qui comme lui, se mettent en route, petit à petit, et qui tout en rendant service deviennent de vrais serviteurs, agissant avec compétence, enthousiasme et persévérance, quoi qu’il arrive. Ne disons pas non plus que « ce n’est plus comme avant » ! Certes les circonstances changent, mais ayons à cœur d’appeler, pour un simple coup de main, pour un service ponctuel ; ce peut être une découverte et un début d’engagement et d’épanouissement pour celui, celle qui est ainsi sollicité. C’est cela l’important… et pas seulement les roses !!! Ceci dit, rendons grâce pour tous ceux qui ont « tenu et porté » la vie de nos relais et continuent de le faire. P. Michel GARAT |
Le billet du 26 juillet 2020
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TIRER LE MEILLEUR Que ne ferait-on pas, que ne donnerait-on pas pour vaincre les assauts du coronavirus qui rôde encore ? José BOURAU |
Le billet du 19 juillet 2020
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L’IVRAIE ET LE BON GRAIN Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus compare le Royaume des cieux à un champ dans lequel le propriétaire a semé du bon grain. Mais pendant son sommeil, son ennemi est venu à son tour semer l’ivraie c’est-à-dire dire des mauvaises herbes, dans ce même champ, de sorte que le blé et l’ivraie grandissent en même temps. Pricet SAMBA
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Le billet du 12 juillet 2020
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LE COEUR DE L’HOMME EST MALADE !
…. Si le « coeur de l’homme est malade » , nous sommes appelés à choisir et respecter la vie des autres, c’est notre vocation d’humains et de baptisés. P. Michel Garat
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Le billet du 05 juillet 2020
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« VENEZ À MOI, VOUS TOUS QUI PEINEZ…ET MOI JE VOUS PROCURERAI LE REPOS » L’évangile de ce dimanche fait suite à une série de malédictions prononcées contre les villes situées le long du lac de Galilée. En effet, Jésus vient de guérir des malades, de faire plusieurs miracles. Cependant, tous ces miracles au lieu d’être reçus comme des signes de la venue du Royaume, ont entrainé des critiques de la part des chefs de prêtres et des pharisiens. Pricet SAMBA |
Le billet du 28 juin 2020
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LA REPRISE !
Pas facile ! une tâche à reprendre sans cesse !
P. Michel Garat
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Le billet du 21 juin 2020
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BONNE FÊTE Dimanche dernier, nous avons célébré « Le Corps et le Sang du Christ » ; nous l’appelons aussi la fête du Saint Sacrement ; mais aussi la « Fête Dieu ». Etait-ce alors la fête de Dieu ? Bonne fête à tous les papas, ceux qui sont proches, ceux qui sont loin, ceux qui sont partis du monde humain ! Qu’ils aient le plus possible de cet amour que Notre Père nous offre chaque jour. Ils sont présents à notre prière. José BOURAU |
Le billet du 14 juin 2020
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FÊTE DU SAINT SACREMENT
Saint Thomas d’Aquin, Prière avant la communion eucharistique.
Pricet SAMBA
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Le billet du 07 juin 2020
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LA FÊTE DE LA SAINTE TRINITÉ Après avoir célébré la Pentecôte, ce dimanche est pour les Chrétiens la fête de la Sainte Trinité. Et en même temps pour toutes les familles, la fête des Mères. Pricet SAMBA |
Le billet du 31 mai 2020
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Chers amis, Accueillons l’Esprit du Seigneur qui donne sens à ses jours déconfinés, à notre vie quotidienne qui doit s’habituer à l’épidémie. Recevons l’Esprit Saint qui nous guide vers la promotion d’un monde et d’une société renouvelés ou la responsabilité de chacun de nous envers ses frères, particulièrement les plus pauvres et les plus fragiles, et envers la création tout entière est totale. Lorsque les hommes se détournent de l’Humanité pour préférer l’économie, alors les pandémies de pauvreté, de guerres, de migrations désespérées et misérables, de destruction de l’environnement, de virus se répandent sur notre monde… Et ce n’est pas une punition divine, mais la conséquence concrète de notre péché. Viens Esprit du Seigneur ! « Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. » Jean-Marc Aphaule – diacre déconfiné - |
Le billet du 24 mai 2020
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VIVRE LE TEMPS PRÉSENT ! C’est curieux la ressemblance que l’on peut trouver entre le temps que nous vivons, celui du déconfinement, sorte de libération progressive des contraintes et restrictions sociales, tout en gardant une grande attention à toutes les règles de prudence pour tenir à distance ce maudit virus, et le temps des Apôtres, en attente de la libération par l’Esprit promis, enfermés qu’ils sont encore par la peur dans leur salle, leur cénacle. Vivre le temps présent, c’est là que Dieu nous attend ! c’est là que les autres nous attendent. P. Michel GARAT |
Le billet du 21 mai 2020
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MONDIALISATION
José Bourau |
Le billet du 17 mai 2020
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PLUS LOIN, PLUS PRÈS !
P. Michel Garat |
Le billet du 10 mai 2020
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MARIE, MODÈLE DE FOI Fort de cette foi, confions- nous à l’intercession de la Vierge Marie pour ne pas être bouleversés par les évènements; empruntons en toute vérité le chemin qui est le Christ pour avoir la vie. |
Le billet du 3 mai 2020
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LA PORTE DES BREBIS
Chers amis, "Christ est Ressuscité ! Il est vraiment ressuscité" ! Il est "la porte des brebis... venu pour que les brebis aient la Vie en abondance." Jean-Marc APHAULE-diacre confiné à Murviel-lès- Montpellier |
Le billet du 26 avril 2020 |
ROBERT, POUR LONGTEMPS… Robert a beaucoup marqué ceux qui l’ont connu, que ce soit de manière brève, pour une messe… ou plus suivie avec les groupes et les personnes qu’il accompagnait. Il n’a laissé personne indifférent. Voici quelques réactions que j’ai reçues, elles disent ce qui marquait chez lui.
Merci, Seigneur, pour tout ce que nous avons (Recueilli par Michel G.) |
Le billet du 19 avril 2020 |
UN AMI, UN FRÈRE, NOUS A QUITTÉS ! C’est Robert, un confrère prêtre, un visage familier pour tous les paroissiens et ses nombreux amis, un peu partout en France … parti mardi, pour son dernier voyage, sa Pâque éternelle. C’est un ami. Chacun se souvient d’un mot, un sourire, une conversation, une homélie. Chaque visage était pour lui important. Il aimait bien discuter, au sens profond du terme, reprendre un mot, une réaction pour aller plus loin, sans jugement, mais pour creuser si ça va dans le bon sens, celui d’une ouverture, d’une bonne nouvelle. Qui débouche sur une mise en œuvre, un engagement. P. Michel GARAT |
Le billet du 12 avril 2020 |
UNE HALTE À L’ÉGLISE, MÉDITATION. Devant les yeux, dans le sanctuaire de l’église, trois vues contrastées. José BOURAU |
Le billet du 05 avril 2020 |
LE DIMANCHE DES RAMEAUX ET DE LA PASSION En ce dimanche des Rameaux, la tradition Chrétienne commémore l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem par la bénédiction de Rameaux. Depuis 1985, à l’initiative de Jean Paul II, au cours de ce dimanche, dans tous les diocèses, les jeunes se réunissent pour fêter ensemble cette entrée triomphale de Jésus. Pricet SAMBA |
Le billet du 29 mars 2020 |
EN CES TEMPS DE CONFINEMENT. Ce temps particulier de confinement et de « non accueil des élèves » dans nos écoles, ce temps où l’on compte les jours, parfois comme un détenu sur les murs de sa cellule, me rappelle le récit d’autres jours. Jean-Marc Aphaule –diacre- |
Le billet du 15 mars 2020 |
DONNE TA VOIX Ce dimanche et dans une semaine, nous sommes invités à choisir celles et ceux qui seront en charge de nos Communes durant les six prochaines années. José BOURAU |
Le billet du 8 mars 2020 |
Coronavirus: consignes pour nos assemblées eucharistiques
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Le billet du 1er mars 2020 |
LE TEMPS DE CARÊME
Pricet SAMBA |
Le billet du 23 février 2020 |
TRANSPARENCE ! Notre époque exige la transparence. Ce peut être une bonne chose, après tant de situations restées cachées et la loi de l’omerta que l’on imposait dans tous les domaines. Que la parole se libère ! Pourvu qu’elle ne soit pas débridée mais encadrée par la loi ou le respect. Cependant il est une forme de transparence qui flatte le voyeurisme , celle permise par les réseaux sociaux. Sans encadrement suffisant, il est facile de participer à des échanges et de se faire piéger. L’avertissement aux jeunes existe depuis longtemps. On sait que la mémoire virtuelle est longue à disparaître. Cela peut se retourner contre les inconscients, les jeunes en particulier, quand ils se présenteront pour trouver du travail, ou exercer une responsabilité. Alors il est souhaitable d’inviter à la prudence, mais aussi de souhaiter que le législateur ait une longueur d’avance pour empêcher les excès de « l’intelligence artificielle », qui peut devenir le plus grand ennemi de la liberté et de l’harmonie sociale. Ceci peut paraître loin de l’Évangile, mais quand Jésus dit qu’il faut aller au bout de la loi, il demande simplement qu’on aille au bout de l’amour ; amour de soi, des autres et de Dieu ; sans nous laisser déposséder de la liberté des Enfants de Dieu qu’il nous confie. P. Michel GARAT |
Le billet du 16 février 2020 |
OUI ? NON ?
José Bourau |
Le billet du 09 février 2020 |
« VOUS ÊTES LE SEL DE LA TERRE ... VOUS ÊTES LA LUMIÈRE DU MONDE » Ce passage se trouve dans l’Évangile de ce dimanche. Matthieu écrit aux Chrétiens d’origine juive. La communauté à laquelle il s’adresse traverse un certain nombre de difficultés. Menacée par le doute et la lassitude. Elle s’affronte à la question de l’ouverture de la jeune communauté chrétienne aux non- juifs. C’est ainsi que Matthieu rappelle la caractéristique des disciples du Christ : être sel de la terre et lumière du monde. Pricet SAMBA |
Le billet du 2 février 2020 |
LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE.
Pricet SAMBA< |